Ce que j’ai retenu de mon premier coaching mental tennis avec un spécialiste

Laura Granville ici et maintenant ©xymox

Laura Granville ici et maintenant ©xymox

J’ai eu le grand plaisir, tout au long de cette année 2014, d’échanger très régulièrement avec un entraineur de tennis spécialisé dans la préparation mentale. Mathieu Vielpeau qui enseigne le tennis non loin d’Evreux (dans l’Eure) m’avait très amicalement proposé son aide afin que j’améliore mon approche mentale du jeu. Vous découvrirez donc dans cet article, comment Mathieu a analysé mon profil psychologique, les premiers conseils et outils qu’il m’a donné pour mieux jouer en match et enfin comment je me suis servi de tous ces enseignements en match.

Au tennis, le travail de l’aspect mental est souvent sous-estimé. Il est pourtant évident qu’une qualité comme la capacité à bien se concentrer sur toute la durée d’un match est indiscutable. Quand Novak Djokovic affirme «au tennis, la victoire ne se joue pas entre les deux lignes du court mais entre les deux oreilles du joueur» personne n’oserait le contredire. Seulement voilà, beaucoup de joueurs et de joueuses sont habités par la croyance que les qualités mentales ne se travaillent pas et qu’elles sont innées. Et quand bien même ces compétiteurs penseraient possible l’amélioration de leurs qualités mentales, ils se heurtent à un deuxième obstacle qui est de savoir par quel bout prendre le problème.

Un préalable nécessaire

Sortez de l'ombre de vos pensées négatives ©Justin Maalihan

Sortez de l’ombre de vos pensées négatives ©Justin Maalihan

Avant d’espérer améliorer ses qualités mentales, il est important de croire qu’il est possible de le faire. La démarche doit être clairement volontariste et émaner du joueur. J’ai eu connaissance d’expériences ou des clubs ont cherché à engager un préparateur mental pour booster leurs meilleurs jeunes et qui se sont heurtés à de sérieux échecs.
C’est à l’occasion d’échanges de courriels avec Mathieu Vielpeau, un entraîneur de tennis spécialisé dans la préparation mentale, que j’ai pu démarrer un début de travail sur l’amélioration de mes capacités. Ce travail a commencé par la réalisation de trois tests de personnalité que Mathieu a soigneusement décortiqués.

Analyse et diagnostic de ma personnalité de joueur

Au niveau de la gestion de mes objectifs, Je suis meilleur à l’entraînement pour lequel j’obtiens un score de 4,25 sur 5 (je sais exactement ce que je veux) qu’en match ou j’obtiens un score de 2,5 sur 5 seulement. Permettre à mon niveau d’activation en match de se rapprocher de celui de mon niveau d’activation à l’entraînement pourrait-être un excellent premier objectif.
Dans la catégorie se parler à soi-même(en compétition), j’obtiens un score de 4 /5. Il est important de savoir si le contenu du discours est suffisamment positif, qu’il m’apporte de la confiance et du relâchement. Je suis probablement trop dans le doute et surement pas assez dans le moment présent.
En ce qui concerne l’imagerie (la création d’image). J’obtiens un score à l’entraînement de 3/5 et en compétition de 2,25 /5. Il serait intéressant de savoir s’il m’était possible de créer des images plus positives. Il faudrait que mon discours interne n’emploie jamais la négation. Ne pas se dire « ne fais pas la faute » mais plutôt « met la balle dans le terrain ».
Au niveau de l’automaticité je suis à 3,25/5 à l’entraînement et seulement à 1,75 en match. Je n’arrive pas à rendre les choses suffisamment automatiques. Il se peut que je pense trop à ma technique en match, c’est-à-dire que je me demande comment est mon geste, si jamais je fais une faute.
Si on regarde les résultats de mes tests d’une manière globale, j’ai deux points faibles : mon énergie négative et mon manque de confiance. Les deux éléments sont liés. Un discours négatif entraîne le doute et la baisse du niveau de confiance.

Premiers conseils et techniques

Pour améliorer mon automaticité, je dois adopter de plus en plus de comportement systématique sur le court du style :

-Sur une balle courte, ouvrir le long de la ligne et monter au filet

-Sur une balle longue, croiser pour limiter les fautes

-Jouer à l’extérieur de la maison d’Hopman (zone imaginaire en forme de maison et située au milieu du court)

D’une manière générale, pour améliorer ses performances au niveau du mental, il est nécessaire de remplacer au maximum l’émotion par la raison. La partie du cerveau où se situent les émotions est le système limbique et la partie du cerveau qui nous sert à réfléchir s’appelle le néocortex. Plus notre activité cérébrale reste dans le néocortex, meilleurs seront nos résultats.
Pour que je progresse sur ce point particulier, Mathieu Velpeau m’a donné comme premier outil la respiration. Pour avoir évoqué avec lui différentes techniques plus avancées comme l’ancrage psychologique, la visualisation ou encore la sophrologie, il s’avère que leur préalable est la pratique d’une bonne respiration et plus précisément de la pratique de la respiration complète. Sans respiration correcte, les autres techniques mentionnées plus haut ne donneront pas de grands résultats.

Mathieu m’a donc conseillé de m’entrainer à pratiquer des cycles de respiration complète le plus souvent possible, avant Chaque service, avant chaque retour de service et à chaque changements de côté de manière systématique (avant de démarrer la moindre analyse technique). Respirer nous aide à rester dans le moment présent pour jouer le point, tout simplement. Réfléchir aux conséquences (sur le score) du point que l’on est en train de jouer n’est jamais une bonne chose c’est pourtant une erreur que commettent beaucoup de joueurs. Au tennis, on passe plus de temps à ramasser la balle (à cogiter) qu’à jouer. Respirer est une manière positive d’utiliser ce temps.

Premiers résultats en matchs officiels

Les deux premiers matchs que j’ai disputés en appliquant ce premier conseil, j’ai eu l’impression de passer mon temps sur le court à respirer (en forçant ma respiration). Ce fut deux match difficiles conclu par deux victoires contre des bons joueurs en passant les deux fois plus de deux heures et demi sur le court. J’ai commencé à rendre le processus de respiration automatique au troisième match, contre un adversaire qui a multiplié les fautes. J’ai ressenti toutefois un étonnant relâchement qui m’a permis de réaliser de très bons coups (mais contre un adversaire qui joue mal, on a souvent tendance à être plus en confiance).
C’est au cours de mon quatrième match que l’apport de la respiration a été déterminant. C’est un match ou j’ai dû courir après le score dans les deux premiers sets avant de les remporter. Mon adversaire a mené 5/2 dans le premier set avant que je ne le remporte 7/6, le deuxième set m’a vu remonter un score de 4/2 contre moi pour l’emporter finalement 6/4. Ce qui s’est passé dans le premier set est qu’à partir du moment où j’ai été mené, je me suis concentré sur ma respiration ce qui m’a permis de ne pas penser au score et de diriger mon esprit sur le point à jouer. Je me suis alors mis à jouer de manière très simple en cherchant à faire jouer mon adversaire et à profiter des opportunités qui se présentaient. Cela a suffi pour que je remporte le set au tie-break.
Dans le deuxième set, cette attitude fut encore plus efficace. Mon adversaire, en me voyant tranquillement remonter au score, c’est mis alors à s’énerver en fustigeant ses occasions ratées du début de match. Par un phénomène bien connu des compétiteurs, plus mon adversaire s’agaçait, plus je gagnais en sérénité. Je terminais le match tranquillement et mon adversaire me demanda même après coup comment j’avais pu rester aussi calme alors que j’étais largement mené au score. En y réfléchissant, je pense que la respiration m’a permis de lisser mon niveau de jeu et de jouer le même tennis, malgré l’évolution du score.
Si vous souhaitez travailler votre respiration à l’entrainement un bon exercice consiste à synchroniser votre activité respiratoire avec la trajectoire de la balle. Quand mon adversaire frappe la balle, j’inspire. Quand la balle rebondit dans mon terrain je commence à expirer et je souffle jusqu’à ce que ma balle ait rebondi dans le terrain adverse.
Et vous, quel est votre sentiment par rapport à l’approche mentale du jeu de tennis? Avez-vous mis au point des stratégies pour être plus calme, plus concentré ou plus combatif sur le terrain ? Je vous invite à vous exprimer dans les commentaires.

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Posté par Vincent

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15 commentaires
  1. Patrice 14 novembre 2014 at 19 h 12 min - Répondre

    Bonjour Vincent,

    Excellent sujet encore une fois ! Un domaine encore sous estimé et négligé alors qu’il est une source indéniable de progrès.
    Pour l’avoir déja mentionné dans un autre commentaire, j’ai moi aussi pris relativement tard ( la trentaine) conscience de l’importance du  » mental » ( terme ambigu) qui est 100% à l’origine de l’indispensable relachement. Trop de matchs perdus alors qu’on ne se sent pas inférieur, trop de baisses de régime alors qu’on est capable de jouer 3h00 à l’entrainement sans ressentir de souffle court … Bref technique de respiration, Yoga, visualisation positive et tant d’autres pistes existent pour s’améliorer ! J’essaye d’apprendre constamment sur ce sujet passionnant !
    Bravo pour ton calme lors de ce match difficile et il n’y a rien de plus agréable au tennis que de renverser une situation mal engagée !
    Merci et continues ce type de sujets qui m’intéressent tout particulièrement, car cela peut se travailler partout !!!

    As tu un ouvrage particulier à conseiller ? moi je t’encourage si ce n’est fait à parcourir » l’athlète intérieur  » de Dan MILLMAN ( non spécifique tennis mais bonne approche du relâchement en sport ) !
    Bonne respiration !

    • Vincent Bonnin 14 novembre 2014 at 22 h 55 min - Répondre

      Bonjour Patrice,

      Ce qu’il faut retenir de cette première approche de la préparation mentale c’est que la respiration prime sur toute les autres techniques. C’est le dénominateur commun de tous les athlètes avec l’ancrage (mais qui intervient une fois la respiration maîtrisée).
      La sophrologie, le yoga, la visualisation, la psychanalyse ne conviennent pas à tous le monde (Benoit Paire n’a jamais accroché au yoga par exemple, je crois même que ça l’énerve).
      Si j’ai pu rester dans mon match alors que j’étais largement mené au score, ce fut sans efforts de ma part, uniquement parce que je respirais bien. Les efforts, je les avaient fournis les matchs précédents alors que je me forçais à respirer entre les points.

      Merci pour le conseil de lecture

      Pour ma part je te conseille les trois livres que je chronique dans cet article pour commencer:

      http://blog-tennis-concept.com/trois-meilleurs-livres-tennis/

      Tu noteras que La méthode pro de Ronan Lafaix vient d’être (enfin) réédité.

      Bonne lecture

      Vincent

      • Patrice 15 novembre 2014 at 13 h 21 min - Répondre

        Oui Vincent, la respiration est la base de tout.
        Effectivement à chacun ses méthodes !!!! je me rappelle de Justine HENIN qui disait que faire du saut en parachute avait été excellent pour elle dans la maîtrise de ses émotions avant les grands événements.
        Merci pour les conseils de lecture et oui je suis déja un grand fan de LAFAIX.

  2. Hélène, Coach Relax 15 novembre 2014 at 10 h 20 min - Répondre

    Merci pour ton article. La respiration, une évidence pour tous les sportifs! Et les non sportifs, la base dans toutes mes interventions en préparation mentale et sophrologie. Je me permets d’ajouter les précautions à prendre avant de pratiquer la respiration complète. En effet, la sur oxygénation peut entraîner des vertiges lorsqu’on n’est pas habitué à la pratiquer. Je recommande de commencer uniquement par la respiration ventrale, et seulement quand elle est bien maîtrisée faire 1 ou 2 respiration complète de suite.
    Avec l’entrainement, les automatismes se mettent en place et la respiration abdominale s’installe naturellement.
    D’autres articles sur la préparation mentale dans le sport: http://www.mental-et-sport.fr
    Hélène

    • Vincent Bonnin 17 novembre 2014 at 10 h 57 min - Répondre

      Merci Hélène pour ton commentaire avisé,

      Effectivement la respiration complète entraine de léger vertiges quand on est pas habitué à la pratiquer. Attention à ne pas s’y exercer quand on conduit un véhicule par exemple.

      Heureusement, les choses rentrent vite dans l’ordre et votre future technique respiratoire vous permettra assez vite de bénéficier d’un gain d’ énergie spectaculaire.

  3. Dan 17 novembre 2014 at 9 h 10 min - Répondre

    Salut Vincent,
    Excellente idée que de rappeler l’importance de la respiration !
    Un lutteur célèbre (cette idée a aussi été véhiculée par des courants d’arts internes asiatiques) disait: « qu’une bonne respiration pouvait rendre un homme faible, fort et qu’une mauvaise respiration pouvait rendre un homme fort, faible ».
    Cela date du début des années 1900. Comme quoi…
    Salutations
    Dan

    • Vincent Bonnin 17 novembre 2014 at 11 h 21 min - Répondre

      Merci Dan,

      J’ ajouterais que quelque soit votre force, si vous améliorez votre respiration, vous deviendrez automatiquement plus fort.

  4. Moranci 17 novembre 2014 at 12 h 21 min - Répondre

    super votre article sur la respiration !!! J’ai ce gros souci depuis 2 saisons : 1 er set super , détendu, relaché, en pleine paluche physique….et mental, montées au filet et tout et tout , puis dés le 2nd set, plus rien !!!!!!!!!!!
    Sensations de crispations, mal au ventre, puis la plus part du temps je prend une correction car j’attend la faute de l’adversaire , il m’attaque, passings dans le filet ou dans les baches…….et voilà comment perdre 2 classements en 2 saisons !!!
    Je vais donc me pencher sur cette technique respiratoire, merci pour tous ces conseils, Pierre

    • Vincent Bonnin 17 novembre 2014 at 18 h 24 min - Répondre

      Bonjour Pierre et surtout merci pour ta participation,

      Les différences de niveaux entre les sets s’expliquent souvent par le fait que les sets ou on joue mal, on est généralement situé mentalement en dehors du moment présent alors que les sets ou on joue bien on joue le point et uniquement le point présent.

      Si après avoir gagné le premier set, tu repenses à tes matchs précédent ou tu t’es écroulé durant le second set, tu vas fatalement te crisper (phénomène de fuite face au spectre de la défaite).

      La pratique de la respiration m’a permis personnellement d’atténuer fortement ces phénomènes de projection dans le temps (jusqu’à les faire disparaître par moment). A tester sur plusieurs matchs

      Respire bien sur le court

      Vincent

  5. Guillaume 10 décembre 2014 at 6 h 02 min - Répondre

    Bonjour Vincent, bonjour à tous.

    Juste un petit témoignage,

    Je joue au tennis en niveau amateur (loisir) avec des amis, depuis pas mal de temps, et je vous avoue qu’avant d’avoir rencontré ce blog, j’étais un joueur agressif, énervé, en manque de confiance (limite à insulter mon adversaire ou à claquer ma raquette) et je perdais une grande partie de mes matchs.

    Puis, j’ai découvert votre site (il y a un mois à peu près) en lisant attentivement chaque article, j’ai pris du recul par rapport à mes gestes, ma respiration, mon comportement.

    Aujourd’hui, je ne fais que m’améliorer de jours en jours, je ne dis pas que je suis arrivé à un grand niveau mais mon tennis à complétement changé. Je vous conseille vivement d’appliquer ces conseils et de lire ces articles. Cela m’a beaucoup aidé et m’aide encore.

    Bravo pour ce blog et vive le tennis !

    • Vincent Bonnin 10 décembre 2014 at 10 h 21 min - Répondre

      Merci Guillaume pour ton commentaire qui me fait bien évidemment très plaisir.

      Quand on est un joueur colérique sur le court (et je sais très bien de quoi je parle), l’important est de considérer qu’une amélioration est toujours possible et que l’on peut progressivement s’améliorer jusqu’à acquérir une maîtrise satisfaisante de ses émotions.

      Le danger est de croire que cela se fait d’un claquement de doigt.

      L’important est donc de rentrer dans une sorte de cercle vertueux de la maîtrise de soi. Bien respirer est une étape indispensable pour ça.

      je te félicite donc pour tes progrès et te souhaite de bons matchs plein de calme et de lucidité.

      Vincent

  6. Pierre 7 septembre 2016 at 9 h 04 min - Répondre

    Bonjour Vincent,

    Tout d’abord merci pour ton article que je trouve de qualité.

    Je trouve quand le cycle de respiration avant chaque service est très efficace, je l’applique. Est-ce que cela te permet d’améliorer ta concentration sur le point à venir ou uniquement à gérer tes émotions dans le cours du match?

    As-tu déjà testé les rituels pendant les matchs? (Comme on peut l’observer chez Nadal par exemple)

    Je suis entrain d’écrire un eBook sur le mental (au tennis de table), je serai ravis si tu pourrais apporter un peu de ton expertise sur ce sujet afin de faire un document de qualité.

    A bientôt 🙂

    Pierre

    • Vincent Bonnin 12 septembre 2016 at 20 h 58 min - Répondre

      Bonjour Pierre,

      Les bienfaits de la respiration sont multiples. Il y a la gestion des émotions bien sûr, mais aussi la capacité à jouer « ici et maintenant » (en faisant abstraction du score) très lié à la concentration et enfin l’apport conjoint (apparemment contradictoire) d’énergie et de calme (mariage du feu et de la glace).

      J’utilise bien sûr les rituels qui me servent de points d’ancrage psychologique. Reproduire les même gestes avant le service ou le retour me permet de me remettre dans les meilleures condition psychologique sans efforts (le corps conditionne le cerveau).

      à très bientôt et bon courage pour ton e-book

      Vincent

  7. guill 30 juin 2022 at 8 h 43 min - Répondre

    bonjour, article intéressant,
    je traverse souvent des phases de doute dans une saison, avec des matchs serrés que je finis pas perdre, et des défaites semblables qui s’enchainent, même si je mène au score, par exemple balle pour mené 5/1 dans le 1er set, puis un adversaire gagne son jeu 5/2 , je fais un mauvais jeu de service 5/3 , 5/4 et là le doute et la crispation s’installent, ce n’est plus du tout le même match, et je finis par avoir des pensées négatives dans mes matchs et impossibilité de finir un set et donc de gagner, la spirale négative.
    Je sais le rôle de la respiration, je me force à expirer au moment de la frappe même si j’ai encore des périodes d’apnée dans un point!
    Par contre, quand est-il de la technique de respiration entre deux points et au changement de côté, ces moments qui nous laissent le temps de cogiter, comment faire pour ne pas « penser » ou avoir des visualisations positives ?
    merci pour votre retour

    • Vincent 3 juillet 2022 at 15 h 47 min - Répondre

      Bonjour Guill,
      Merci pour ton commentaire.
      Pour ce qui est de la respiration dans le point, je te conseille de ne pas y penser. C’est comme tout détail technique sur la gestuelle il paralyse le jeu. Entraîne toi à expirer au moment de la frappe pendant tes entrainement et encore sur des périodes bien ciblées de 5 ou 10 minute par exemple. Tu peux aussi te focaliser sur l’expiration à la frappe lors au début des 5 minutes de balles, dans le cas ou tu es tendu pour rentrer plus rapidement dans le match. Après c’est trop tard (ça se joue avant).
      Le seul geste ou l’expiration à la frappe est important dans le match c’est au service. je te conseille de bien respirer avant de servir (de bien souffler avant le démarrage du geste), de faire une respiration complète, si tu maîtrise la technique (voir vidéo de l’article). Il y a aussi le retour mais ça demande un peu plus d’adaptation.
      Pour ce qui est de la respiration entre les points et au changement de côté : là c’est capital. Au changement de côté tu commence par respirer deux fois avant de penser à quoi que ce soit d’autre. Ensuite, tu respire au moins une fois entre deux points (respiration complète encore une fois si tu peux) avant le service et avant le retour.
      Je te renvoie à cet article de Julien Musy qui te donne plusieurs techniques pour optimiser ce fameux temps entre deux points
      https://blog-tennis-concept.com/quoi-penser-entre-points-tennis/
      Enfin quand tu mênes 5/1 dans un set, essaye d’avoir pour objectif de maintenir ton niveau de jeu plutôt que de gagner le jeu. Pour ce dernier objectif tu ne maîtrise pas tout, ton adversaire peut faire un bon jeu lui aussi.
      Avec la pratique, la respiration te permet d’être ici et maintenant, entièrement focalisé sur le point. Le plus important au tennis.

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