Préparation Mentale et performance tennistique, les leçons d’un champion

A quoi pense un champion de haut niveau quand il réalise une performance ? Le quotidien l’équipe du 21 mai 2016 nous apporte quelques éléments de réponse en interrogeant Stan Wawrinka sur son état d’esprit lors de sa finale victorieuse de 2015 face à Djokovic.
Au fil des réflexions du suisse, on retrouve quelques grands thèmes de la préparation mentale. Je vous donne ici mon interprétation des propos du champion et vous explique comment certain éléments peuvent vous servir dans vos matchs amateurs de club.

Echauffement (les 5 minutes de balles)

Stan profite de l’évènement écoute le speaker égrener le palmarès de Djokovic, regarde le public, regarde le ciel.

Je m’assoie et je switche dans la seconde. J’y arrive facilement : mon cerveau peut penser à dix millions de trucs en même temps mais je peux switcher et le concentrer en une seconde.

Stan Wawrinka discute ©P.BOPPE

Stan Wawrinka discute ©P.BOPPE

Attention c’est un joueur à focalisation externe. Ce type de joueur trouve sa meilleure concentration en commençant à penser à son point uniquement quand celui-ci démarre. Donc il pense à tout autre chose entre les points. C’est le type de joueur qui peut tranquillement discuter entre les points, commander un café sans que cela affecte son niveau de jeu.

La majorité des joueurs sont à focalisation interne et ont besoin de démarrer leur concentration avant que le point ne démarre. Je suis dans ce cas. J’ai besoin d’être dans ma bulle avant de démarrer le moindre point et de rester dans le jeu entre les échanges. Je ne discute pas ou le moins possible avec mon adversaire.
Essayez de déterminer avec précision dans quelle catégorie vous êtes.

J’ai un plan très clair, mais il reste ouvert à des modifications

Toute l'application d'un champion ©mirsasha

Toute l’application d’un champion ©mirsasha

Brad Gilbert disait qu’il valait avoir un mauvais plan que pas de plan du tout car un mauvais plan, il est toujours possible de le changer. Même si vous ne connaissez pas votre adversaire, vous connaissez vos points forts, les moyens avec lesquels vous gagnez vos points (sinon, il est temps d’y réfléchir et toujours utile d’y revenir).

Donc, vous démarrez avec votre plan de base et vous l’adaptez aux forces et faiblesse de votre adversaire.
Si vous êtes un attaquant de fond de court, comme Wawrinka, votre plan doit être à base de grosses frappes qui déplacent et débordent vos adversaires.

Fin du premier set (remporté par Djokovic)

…/…mais à 5-4 40-15 je fais deux points essentiels dans l’histoire de cette finale. D’abord je réussis un passing. Ensuite, je gagne un point sur une amortie…/…C’est ce jeu-là qui me donne la confiance parce que je fais ce que je voulais faire dès le départ

La confiance de Stan vient du fait qu’il parvient à faire ce qu’il veut de la balle à ce moment-là et non du fait qu’il remporte le jeu (il le perd en fait). Ces deux points qu’il réussit, il les garde en réserve (sa réserve de confiance) pour les réitérer plus tard.

Je vais le pousser, le pousser et s’il est plus fort que moi bravo à lui…/…Comme quoi un jeu perdu peut être un déclencheur.

L’objectif principal de Stan n’est pas la victoire, mais de s’appliquer le plus possible à augmenter progressivement l’intensité de son jeu. Il accepte de perdre, si jamais Novak parvient à jouer mieux que lui. Il y a dans cette attitude un mélange d’humilité et de lucidité qui sert tout particulièrement son relâchement et son détachement (maîtrise des émotions).

Début du deuxième set (Stan mène 4-3)

Depuis le début du deuxième set, j’ai l’impression que j’ai des opportunités pour passer devant…/…Sur la deuxième amortie, je m’énerve…/…je n’ai pas le droit de rater un coup comme ça, alors que je suis sur la balle.

Stan s'enerve et passe à tout autre chose ©P.BOPPE

Stan s’enerve et passe à tout autre chose ©P.BOPPE

A ce moment-là Stan est beaucoup moins bien mentalement. Pas parce qu’il rate, pas parce qu’il s’énerve (jet de raquette) mais parce que son discours interne est négatif.
Je n’ai pas le droit de rater un coup comme ça, est une affirmation clairement négative. D’abord parce qu’on a parfaitement le droit de rater un coup (il est nécessaire de s’accorder le droit à l’erreur) ensuite par ce qu’il faut être prêt avant un match à rater des balles facile sur des points important. C’est clairement cette pensée qui entraîne le mauvais geste de Stan. En plus ce genre de pensée ne reflète pas vraiment sa personnalité mentale sur le court.
L’important est tout de même de constater que Stan a su « switcher » sur ces mauvais points.

…/…mais, je me mets à frapper tellement fort et tellement lourd qu’il ne sait plus quoi faire du fond. En fait il est dominé et il doit changer quelque chose. C’est vrai pour n’importe quel joueur qui se sent dominé…/… Donc au deuxième, il fait des amorties. Au quatrième il fera service-volée pour sauver des balles de break.

Stan comme tout bon joueur qui sait mener son match, maintien le fil de son jeu mais garde un œil sur les réactions adverses pour s’adapter. Cet écart de focalisation est d’autant plus simple que l’on se connait parfaitement en tant que joueur et que son plan de jeu est solide. Wawrinka est comme une locomotive lancée à fond qui n’aurait plus qu’à modifier ses aiguillages pour arriver à destination.

Djoko est différent, même quand il n’est pas si bien que ça, il est toujours là. C’est pour ça qu’il est supérieur à tout le monde.

Ici la leçon vient de Djokovic qui fait en sorte d’être toujours présent quel que soit son état de forme. Les meilleurs compétiteurs s’arrangent pour donner toujours le meilleur d’eux-mêmes, notamment en calibrant leurs coups en fonction de leur état de forme.

Fin du deuxième set (Stan mène 5-4)

Le geste avec le doigt sur la tempe que je fais à Magnus, à la fin c’est juste un geste naturel. Il veut juste dire « je suis là, je sais exactement ce que je fais. Je ne lâcherais pas mentalement.

Le geste d'ancrage de Wawrinka©Vincent Bonnin

Ça, c’est le geste d’ancrage psychologique typique (propre au joueur suisse) qui permet avec le minimum d’effort de rester dans le match (ici et maintenant). Le cerveau de Stan associe la gestuelle, toujours la même, à l’état psychologique idéal à avoir avant de démarrer un point. Chasse instantanément les pensées parasites et les éparpillements temporels. Essayez de trouvez votre « geste » et exercez vous à le tester.

Troisième Set (Stan fait le break et mène 3-2)

Après plus on se sent bien, plus la balle se rapproche des lignes. Elle reste dans le court pour une bonne raison : il n’y a pas d’hésitation.

Le rouleau compresseur est en marche ©mirsasha

Le rouleau compresseur est en marche ©mirsasha

En conséquence de toute la mobilisation de ses qualités mentales depuis le début du match (autosuggestion, visualisation de ses objectifs, accumulation de confiance, ancrage psychologique) le suisse entre dans un état second que les anglo-saxon appelle la zone ou le flow. Le suisse se fait, à ce moment-là, entièrement confiance. Il sait exactement quoi faire et à quel moment sans avoir à y réfléchir. Comme s’il était extérieur au jeu et spectateur de sa propre performance « la balle se rapproche des lignes et reste dans le court ».

Je me sens comme un rouleau compresseur qui veut finir le travail. Une fois que tu lâches le frein, que tu mets les gaz, tu joues juste. Je veux dire : tu joues le tennis que tu sais pratiquer.

Stan utilise pour rester le plus possible dans cet état de grâce, l’image du rouleau compresseur. Le problème de la zone est qu’à partir du moment où on commence à s’apercevoir qu’on y est, on en sort immédiatement. N’hésitez pas à utiliser des images qui vous parlent. J’aime bien l’expression, je me suis battu comme un chien. Pour retrouver cet état de combativité je visualise un pitbull qui mors un bâton et qui ne le lâche pas.

Dernier jeu du match (Stan mène 5-4 dans le quatrième set)

…/…Je sors un passing pour faire le break, je fais un geste sobre et, en une demi seconde je suis déjà dans mon jeu de service. Je suis très calme, je marche très tranquillement vers ma chaise. Pas besoin de faire un come on

Pas facile de conclure un match notamment à cause de la difficile maîtrise des émotions. Ce que fait Stan : un geste sobre et une marche très lente vers sa chaise. S’efforcer de marcher volontairement lentement facilite le maintien du calme et de la concentration. Wawrinka ne tiens pas à changer les habitudes qui lui ont réussi jusque-là.

Quand je dois sauver une balle de de break, je ne panique pas. Je me dis « Si le score en est là, c’est que tu joues mieux que lui. Au pire tu es à 5-5. Et alors ? Eh bien, on repartira…/… Cet état d’esprit a fait la différence

Stan est complètement détaché du score et effectivement « cet état d’esprit a fait la différence ». Stan n’aurait pas pu mieux trouver pour conclure cet article.

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Posté par Vincent

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11 commentaires
  1. Julien 24 août 2016 at 10 h 41 min - Répondre

    Hello,
    Un plan et des changements de plans, ne sont possible qu’à partir d’une certaine compétence technique et d’une certaine condition physique. De la, demrre la possibilité de gérer son mental. Le Tennis est trop pointu pour que le mental passe avant le reste. Il faut une base solide. Ensuite plutôt que de mental, je parlerais d’humilité, ce qui permet de rester linéaire dans la performance. Bien à vous

    • Vincent Bonnin 24 août 2016 at 20 h 51 min - Répondre

      Bonjour Julien,

      Et merci pour ton commentaire avec lequel je suis plutôt d’accord (surtout avec l’humilité), il serait bien-sûr improductif de commencer par un travail mental avant d’avoir le niveau technique et physique minimum.

      Cependant, il y a aussi à mon sens une erreur à attendre trop longtemps pour commencer à travailler mental et tactique (j’associe les deux). A partir du moment ou un joueur (une joueuse) sait exécuter correctement les 6 coups de base, s’entraine 2 fois par semaine en moyenne et dispute plus de 10 match officiel par an, il est mûr pour s’initier à la tactique ainsi qu’a la préparation mentale.

      Certain joueurs d’entrée de classement (30/4, 30/3) ont obtenu des résultats spectaculaire (gains de plusieurs classement) grâce à ce type de travail (en parallèle avec le travail technique/physique).

      Dès ce niveau là, il peut être utile par exemple de savoir se concentrer ou se relaxer dans les moment de tension.

      sportivement

      Vincent

      • Julien 9 septembre 2016 at 15 h 45 min - Répondre

        Salut,
        Moi j’ai commencé en février le tennis. J’étais non classé. J’ai fait 4 tournois. En juin j’étais 30/1 et la je vais passer 30 et j’ai battu des 15/4. Pourtant, je ne suis pas très fort ou doué…. J’ai juste bossé ma technique, ensuite mon physique et puis la tactique un tout petit peu. Travailler le mental, suppose d’avoir un problème mental. Car cela reste un jeu qu’il suffit de pratiquer avec joie. Point barre. Et il faut rester humble et calme pendant les matchs. Point. C’est super facile. Surtout comparé à d’autres sports que j’ai pratiqué, le tennis est vraiment un sport cool!!! Y a des pauses tout le temps et c’est super ludique. Le mental, c’est le comble de s’en soucier vu le plaisir procuré par ce sport. Et s’il n’y a pas ce plaisir mais des problèmes mentaux, peut être vaut il mieux changé de sport… La préparation mentale induit des rituels, donc du développement personnel, donc, des limites que l’on se met soi même, toujours sous couvert de ne pas s’en mettre… Attention aux derives et au prix que cela peut coûter à la vie de ceux qui pratiquent le développement personnel… Beaucoup pourront t’en parler… Et puis sans souffrance il n’y a pas de victoire. Alors accepter de souffrir mentalement pour ceux qui ont des problèmes mentaux, permet de connaître la victoire plutôt que de sans cesse chercher une zone de confort qui mène indéniablement aux enfers….
        Bises et merci pour ton travail

        • Vincent Bonnin 12 septembre 2016 at 21 h 41 min - Répondre

          Bonjour, Julien

          Merci pour ta réaction pleine d’enthousiasme.

          Je te félicite pour tes résultats sportifs remarquables. Et pour ton plan d’entraînement cohérent. Si tu l’as conçu toi même (sans l’apport d’un entraineur), alors tu peux te considérer comme doué.
          Acquérir le bon état d’esprit tourné vers le côté ludique du jeu comme tu semble l’avoir, n’est malheureusement pas donné à tous le monde.

          Beaucoup de joueurs et de joueuses adorent ce sport mais sont exagérément crispé en match (ce qui occasionne défaites et pire blessures). Alors doivent-ils abandonner le tennis comme tu semble le conseiller? Tu comprendras que je ne puisse adhérer à ce mode de pensée.

          Faire appel à un préparateur mental ne signifie pas forcément que l’on ai un problème, cela peut être aussi que l’on a l’intelligence de vouloir optimiser ses performances. Les meilleurs joueurs du monde font tous de la préparation mentale (ils ne sont pas français comme par hasard).

          En ce qui concerne le développement personnel, tu n’es pas assez précis dans tes remarques. S’il s’agit de scientologie ou de télé-réalité alors je suis d’accord avec toi. Autrement le développement personnel c’est tout simplement chercher à devenir meilleur en tant qu’homme (ce que tu fais peut être à travers le tennis ou les autres sports).

          Enfin tous les préparateurs mentaux (sérieux) te le diront rester dans la zone de confort ne mène à rien niveau résultat sportif, ce qu’il faut rechercher c’est la zone de challenge (et éviter la zone de panique).

          Bonne continuation dans ta progression tennistique.

          Vincent

          PS : je serais curieux de connaître les sports que a pratiqué avant le tennis (et que tu as trouvé plus durs), il y a sûrement matière à débat.

          • Julien 17 septembre 2016 at 8 h 50 min - Répondre

            Salut,
            J’aime bien ta réponse mais je dois vraiment te préciser que je suis mauvais au tennis. Je ne suis pas du tout doué. Seulement, je prends ça comme un sport, qui m’entretient physiquement, un jeu de partage qui m’intéresse beaucoup, et une aide dans ma vie de tous les jours. Surtout pas l’inverse à savoir un jeu malsain qui me rend fou, orgueilleux et nerveux. Non ce sport m’aide à rester calme dans ma vie de tous les jours car je reste calme sur les courts. C’est ça qui fait la grande différence avec 95% des mecs que j’ai joué. Ils croient qu’ils se remettent dans leur match en s’énervant et qu.ils peuvent se permettre de mal parler etc… Mais ils perdent leur énergie, lucidité, concentration…et leur classe. Car c’est un sport classe à la base il faut le dire. Tous ces gens ne progressent jamais in au tennis in dans leur vie d’homme. C’est évident…
            Le tennis n’est pour moi qu’un tout petit outil pour progresser dans ma vie d’homme. En tant que chrétien, je crois que c’est Dieu qui me fait progresser et non pas moi par orgueil.
            Pour répondre à ta question, j’ai fait de la boxe pieds/poings, de la course d’endurance(raids), du foot, de la natation… Et crois moi (enfin tu le sais déjà je pense), ces sports sont beaucoup plus éprouvants que le tennis…
            Juste avec le côté ludique et partage, cette semaine j’ai encore battu un 15/3 (entraînement) alors que je suis vraiment un saucisson puisque je débute….
            Je pense qu.il ne faut pas avoir peur de la zone de panique et savoir accepte la souffrance en général. Quand on y est, on peut se concentrer sur un seul point, par exemple le retour de service ou bien la zone l’intensité de frappe, et on reprend le dessus en étant bien plus performant que les points precedents(même gagnants) car ce que tu appelles la zone challenge est largement maîtrisée naturellement vu que la zone de panique l’est aussi. Il faut connaître et même se forcer à aller le plus souvent dans la zone de panique à l’entraînement, pour pouvoir la contrôler d’en 2 secondes et maîtriser la zone de challenge. Mais il ne faut surtout pas s’énerver quand on rate ou s’enflammer quand on réussi des bons points. Moi par exemple, je baisse la tête et je me tais puis je souffle profondément jusqu.au prochain point m’arme lorsque je fais un bon point. Humilité et calme. Et la c’est le pied total!!!!
            Allez j’arrête de t’embêter,

            Bien à toi VINCENT

            • Vincent Bonnin 20 septembre 2016 at 21 h 26 min - Répondre

              Bonjour Julien, tu ne m’embête pas bien au contraire (merci d’animer mon blog)
              Si 95 % des joueurs s’énervent (à tord) quand ils jouent contre toi, c’est que forcément tu possède quelque chose de spécial en toi (et cela n’a rien à voir avec le fait que tu joue techniquement comme un saucisson).
              Je suis moi-même un ancien colérique qui à force de travail sur moi (et avec l’aide de spécialistes) est parvenu à une certaine maîtrise. J’ai trouvé ça beaucoup plus dur que tous les sports d’endurance que j’ai pu pratiquer (ou pour être bon, il suffit de s’entraîner dur et de serrer les dents).
              Seulement voilà, le tennis me passionne plus que les sport d’endurance et je suis bien content d’avoir persisté dans le sport de raquette roi (que du bonheur).

              Vincent

  2. Loic de ProgressionTennis.fr 9 septembre 2016 at 15 h 22 min - Répondre

    Bonjour Vincent !

    J’aime bien les termes « focalisation externe » et « focalisation interne » car c’est avant tout ce que tout compétiteur doit connaître de lui même pour réussir à entrer dans son match, réussir à bien jouer chaque point !

    Ainsi, lorsqu’on est dans un état optimal de concentration, on ne pense plus à gagner, mais à jouer, à frapper dans la balle… On est dans cette fameuse « zone » !

    Il est possible de travailler mentalement pour se retrouver très souvent dans « la zone ». Malheureusement, peu de coachs ont les compétences pour faire travailler le mental à leurs élèves…Ils s’orientent donc vers de la technique, de la tactique ou du physique…

    Encore une dernière petite chose :
    Si on entre sur le court uniquement dans l’objectif de gagner coûte que coûte, on ne peux pas entrer dans la zone…

    • Vincent Bonnin 12 septembre 2016 at 21 h 12 min - Répondre

      Bonjour Loic,

      Merci pour ton commentaire et tes remarques fort justes…

      Vu ta qualité de tes analyses, ta personnalité et ton ouverture d’esprit, je ne serais pas étonné que obtienne un jour les compétences pour préparer mentalement tes élèves (c’est peut être déjà le cas).

      Je te souhaites le meilleur pour cette nouvelle saison.

      Vincent

  3. Gambarini 13 novembre 2016 at 11 h 39 min - Répondre

    Rebonjour Vincent,
    Ai oublié un chose importante…merci. Tes conseil me sont très utiles!
    A bientôt.
    Jean-Pierre.

    • Vincent Bonnin 17 novembre 2016 at 22 h 14 min - Répondre

      Merci Jean-Pierre,

      Savoir que mes conseils te sont utiles me fait très plaisir

      Bon tennis à toi

      Vincent

  4. bruno 12 février 2017 at 16 h 24 min - Répondre

    J’adore beaucoup cette page toujours très pertinente
    On a vraiment des points communs et complémentaire … j’apprécie
    Bruno Marchal
    https://therapiequantiqueetenergetiquemontpellier.wordpress.com

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