Mathieu Vielpeau, coach de tennis spécialisé dans la préparation mentale

Mathieu Vielpeau enseigne le tennis en club dans la région d’Evreux depuis une vingtaine d’années. Il a choisi de se spécialiser il y a quelques années dans la préparation mentale. Titulaire d’un diplôme européen dans le domaine, Mathieu prépare aujourd’hui les joueurs de tennis et les autres athlètes en général, à atteindre leur plein potentiel au meilleur moment.

Lors de cet entretien, Mathieu nous aide à mieux comprendre qu’est-ce qu’un préparateur mental, quelles sont ses compétences et quels sont  les outils qu’il utilise au quotidien.

Transcription texte de l’interview

Vincent Bonnin : Pour démarrer cette interview je vais te demander de te présenter rapidement, de nous parler de ta formation, de tes compétences et de ta spécialité.

Mathieu Vielpeau : J’enseigne le tennis depuis une vingtaine d’années dans différents clubs aux alentours d’Evreux (Eure), je travaille aussi bien avec les enfants, les adultes, les ados, les débutants, les compétiteurs. J’ai décidé de passer un diplôme européen de préparateur mental, avec un organisme qui s’appelle Perf In Sport, parce que l’organisme est reconnu, le diplôme délivré est reconnu aussi. J’ai décidé de me lancer dans la préparation mentale, parce que j’étais assez impuissant face à mes joueurs qui me disaient « je n’y arrive pas, je n’y arriverai jamais ». Je n’avais pas forcément les outils nécessaires, on n’a pas forcément de formation…

Vincent Bonnin : Très bien. Maintenant tu vas nous préciser qu’est-ce qu’un préparateur mental exactement, parce que je pense qu’il y a beaucoup de lecteurs qui se posent la question. Et puis qu’est-ce qu’un préparateur mental apporte concrètement aux joueurs et aux joueuses qu’il coache.

Mathieu Vielpeau : Déjà définir ce qu’est la préparation mentale à mon avis, c’est la partie psychologique de l’entrainement. C’est-à-dire qu’il y a la partie tactique, technique et physique, qui sont les piliers principaux et un catalyseur de tout ça qui est la préparation mentale. Déjà, je commence toujours par un entretien avec la personne que je coache, je lui fais remplir différents questionnaires.
Ensuite, dans les compétences, il y a la fixation d’objectifs, les techniques de questionnement, l’ancrage, la gestion du stress, la concentration, l’imagerie, la relaxation, la pensée positive, installer des routines avant, pendant et après les match, gérer tout ce qui est la confiance en soi, tout ce qui est motivation ; la gestion de la blessure, il ne faut pas oublier que quand un athlète est blessé, on a quand même la possibilité par l’imagerie de le faire travailler. Il y a aussi, tout ce qui va être la fin de saison, la fin de carrière. Voilà un peu les compétences d’un préparateur mental.

Vincent Bonnin : Très bien. On peut même s’entrainer quand on est blessé et poursuivre l’entrainement en fait.

Mathieu Vielpeau : Oui, il faut savoir que le cerveau par l’imagerie ne fait pas la différence entre l’entrainement et justement la visualisation. Donc, on peut quand même continuer à s’entrainer, différemment forcément, mais on peut toujours continuer à travailler un petit peu.

Vincent Bonnin : Question suivante : quand faire appel à un préparateur mental ?

Mathieu Vielpeau : A mon avis, un préparateur mental ne se limite pas qu’au sportif. C’est-à-dire ça peut être pour un étudiant, une personne qui stresse pour passer son permis de conduire, ça peut être tout ce qui peut être cohésion de groupe, management en entreprise. Donc, un préparateur mental n’intervient pas que dans le domaine du sport. A mon sens, c’est une personne qui agit pour faire progresser l’athlète en dehors justement de tout ce qui est tactique, technique, physique ; c’est quelqu’un qui est là pour que l’athlète soit prêt le jour j, c’est-à-dire que je ne suis pas psychologue, mon but est un rôle de compétition et permettre à l’athlète d’être prêt pour la compétition ; ça peut être championnat de France, du Monde, mais il faut vraiment qu’il soit complètement opérationnel pour un jour précis. Bien sûr, on se donne des objectifs. Il y a tout un travail sur du long terme en fonction de la personne pour atteindre justement les objectifs de l’athlète.

Vincent Bonnin : Et ton objectif est axé sur la performance ?

Mathieu Vielpeau : Tout à fait.

Vincent Bonnin : La préparation mentale ne marche pas sur certaines personnes, parce qu’il faut être demandeur. Qu’est-ce que tu en penses ?

Mathieu Vielpeau : Je pense que de toute façon c’est la démarche du joueur, du sportif ou de l’entourage. En ce moment, je travaille avec un jeune tennisman de 13 ans, qui est classé 15, et effectivement ils ont fait appel à moi parce que justement il manquait quelque chose dans le pôle dans lequel il s’entraine quinze heures par semaine. Donc, effectivement c’est une démarche qui doit être volontaire. Ensuite, la personne travaille aussi de son côté. Moi j’ai ma boîte à outils, en fonction justement de ce qu’on cherche à travailler avec ces personnes. Par exemple, pour mon jeune, c’est un gros travail de concentration. Après, les différents outils, ce sont la PNL, la programmation neurolinguistique, la sophrologie, la visualisation, donc il y a beaucoup d’outils qui sont très efficaces et très rapidement.

Vincent Bonnin : D’accord. Un préparateur mental fait forcément du sur mesure en fait.

Mathieu Vielpeau : Il faut faire du sur mesure, parce qu’aucun athlète n’a les mêmes besoins ; pour certains, ça peut être des problèmes de concentration, de visualisation, chacun a des problèmes qui sont forcément différents. Ça peut être tout ce qui est pensée négative ou comment bien se parler à soi-même ; des personnes vont avoir plus de mal à gérer leurs objectifs, leurs émotions, donc effectivement c’est du sur mesure.

Vincent Bonnin : Enfin, pour terminer cet entretien, j’aurais une petite pensée pour les joueurs et joueuses amateurs qui lisent sûrement mon blog et qui souhaitent démarrer un travail dans la préparation mentale, tu leur conseillerais de commencer par quoi ?

Mathieu Vielpeau : Par la respiration, je pense qu’apprendre à bien respirer apporte forcément un relâchement, donc déjà commencer par apprendre à bien respirer, c’est à mon avis la base de tous les sports. Et ça permet aussi d’évacuer le point qui a été perdu par exemple, d’éviter de se projeter dans le futur. Le problème de tout joueur c’est de rester dans le moment présent. Un point qui a été perdu, on ne reviendra pas dessus. A partir de là, le point est perdu, il est perdu. Chacun peut trouver un système pour justement revenir un peu dans le moment présent ; ça peut être la respiration, par exemple, ça peut être de focaliser son attention sur un élément extérieur. Donc la je pense que déjà la respiration c’est la grosse base. Après, il y a tellement de choses, c’est tellement vaste, que pour certains la respiration ça ne leur parlera pas, donc c’est aussi le rôle du préparateur mental de trouver le bon ancrage pour permettre au joueur de se relâcher et de se déstresser.

Vincent Bonnin : Très bien. L’ancrage c’est ?

Mathieu Vielpeau : C’est un stimuli qu’on peut avoir avec la sophrologie, la PNL et qui permet justement de rester dans le moment présent.

Vincent Bonnin : On va inviter les lecteurs à poser les questions dans les commentaires.

Mathieu Vielpeau : Bien sûr, il y a beaucoup de choses à dire.

Vincent Bonnin : Je te souhaite une bonne fin de journée et je te remercie beaucoup d’avoir répondu à mes questions.

Mathieu Vielpeau : C’était un plaisir en tout cas.

Si vous avez des questions sur la préparation mentale au tennis, n’hésitez pas à les poser dans les commentaires. Mathieu fera son possible pour y répondre.

A lire : ma rencontre avec Mathieu et ma première approche de la préparation mentale.

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Posté par Vincent

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17 commentaires
  1. Dunord 29 avril 2015 at 18 h 05 min - Répondre

    Bonjour
    Merci pour vos réponses, je suis monitrice de tennis et aimerait passer une formation sur la préparation mentale. Ou est ce que je dois me renseigner ?
    Merci beaucoup
    Aurelie

  2. Vielpeau 30 avril 2015 at 7 h 34 min - Répondre

    Bonjour, il existe le DU de préparation mentale ainsi que des organismes reconnus comme Perfinsport.

  3. barbieri 1 mai 2015 at 8 h 54 min - Répondre

    bonjour, ma fille agée de 14 ans classée 2-6, a vraiment du mal à finir ses matchs surtout quand elle est sur le point de gagner et quand elle mène au score. très souvent elle se fait remonter et elle est obligée de faire un troisième set. que conseillez-vous?

  4. Vielpeau 2 mai 2015 at 16 h 15 min - Répondre

    Il me paraît important qu’elle apprenne à focaliser son attention sur le moment présent et non sur l’issue de son match (futur).

  5. SYLVIE PO 6 mai 2015 at 6 h 48 min - Répondre

    Quand je gagne un set, systématiquement j’ai un coup de mou derrière, et je laisse l’adversaire revenir et reprendre confiance dans le set suivant, ce qui me fait souvent perdre le second et partir sur un troisième pour conclure.
    Que dois je faire pour éviter cela et perdurer dans la même attitude ?
    serrer le jeu et la concentration au début du second ne sert qu’à me crisper un peu plus, à perdre mon relâchement…peut être parce que forcément je pense au score.

    • jacques 6 mai 2015 at 10 h 50 min - Répondre

      bonjour Sylvie,
      dit toi que chaque set c’est un match
      tu as gagné ton 1er match maintenant on recommence tout pour gagner ton 2é match. Tu mobilises ton énergie dans les mêmes conditions par une action lorsque tu as fini ton 1er set (match).
      Tu peux ranger ta raquette dans ton sac et la reprendre pour aborder ton 2é set (match) une routine pour mettre l’accent sur un autre match dans une situation différente (fatigue, connaissance du jeu adverse,…)
      je te laisse trouver la meilleure routine pour aborder un nouveau set ou plutôt match.

  6. Anielo 6 mai 2015 at 8 h 52 min - Répondre

    Bonjour Vincent et bien sûr Bonjour Mathieu,

    Tout d’abord, je te remercie pour ce blog captivant et très riche en conseils…

    Je pratique le tennis depuis l’age de 8 ans de façon plus ou moins assidu ( j’ai 43 ans). J’ai atteint mon meilleur niveau vers 20 ans (15/5) puis après un arrêt d’une dizaine d’année (pratique du trail) j’ai repris vers 30 ans avec un niveau 30/1 la première saison.
    Doté d’un bon physique (enfin pour mon âge !!!), je stagne actuellement à 30/2 depuis 2 ou 3 ans, alternant perf à 15/3 (sur un « bon jour ») et défaite à 30/3. Mon problème, le mental. Je n’arrive plus à canaliser mon énergie positive sur le jeu, met un long temps avant d' »entrer » dans le match, m’obligeant à faire 3 sets pour remporter la rencontre et fini très souvent par jouer « petits bras » en compétition, en crispation totale à la limite de la blessure(épaule douloureuse) sans vraiment frapper, sans vraiment jouer…. Lors de matchs amicaux, je parviens à jouer à mon niveau réel 15/5 (enfin je pense !) en prenant du plaisir si je ne « psychote » pas ce qui n’est pas le cas en compétition.
    Je pratique depuis 1 an de la relaxation en salle (stretching, Yoga) mais sans effet mental outre des bénéfices physiques. J’ai commandé un des livres « tennis mental » que tu conseilles sur un des premiers blogs en espérant que cela m’apporte une aide.
    Quels conseils peux-tu m’apporter afin de ne plus stresser comme un malade sur le cours et me permettre de jouer à mon humble niveau en prenant du plaisir de façon détendue (je songe de plus en plus à arrêter ce sport que j’adore pour me consacrer entièrement à la course) ?
    Encore merci pour ton retour et pour tes articles très intéressants …
    Anielo du 43.

    • jacques 6 mai 2015 at 10 h 37 min - Répondre

      Bonjour Anielo,
      est ce que tu t’échauffes un peu avant un match ? ou est ce que tu as une façon spéciale pour te préparer à la compétition ?
      à l’entrainement nous jouons un peu plus sur de l’échauffement et après nous faisons un match amical dans de bonne disposition et en plus nous avons trouvé notre rythme de jeu.
      est ce que cela ne serais pas ta difficulté de jouer avec des partenaires plus lent que toi car tu t’entraînes qu’avec des 3é séries ?

      • Anielo 7 mai 2015 at 12 h 23 min - Répondre

        Bonjour Jacques,

        pour répondre à tes questions, je m’échauffe systématiquement avant un match amical ou non, idem avant mon entrainement hebdomadaire : quelques tours de terrain suivi de tractions, extensions et quelques étirements basiques ( cela fait sourire parfois mais qu’importe, cela me permet avant tout de me sauvegarder des blessures en entamant  » à chaud ».
        Je n’ai pas vraiment de façon particulière d’aborder une compétition, ce qui doit pêcher certainement, je m’en remet au feeling du moment, si c’est un « bon jour » tout passe ou l’inverse !!!
        Je m’entraîne avec des 4eme et 3eme série mélangés,différents d’une semaine sur l’autre en fonction des groupes établis.
        Pour finir, le jeu « rapide » que j’affectionnait me pose plus de problème à l’heure actuelle qu’un jeu lent placé où j’ai le sentiment d’avoir plus le temps de préparation du geste.

  7. Vielpeau 6 mai 2015 at 19 h 41 min - Répondre

    Bonjour, je rejoins Jacques et l’en remercie pour ses commentaires pertinents. Il me semble que dans ton cas Sylvie ce relâchement est du au fait que tu doives absolument relancer ton niveau d’activation dès le premier point du deuxième set. En effet un match se joue en deux sets. Ce que tu es capable de faire dans le troisième set. Anielo essaie de focaliser ton attention sur le point présent. A partir du moment où tu psychotes et ne trouve pas de relâchement c’est que tu es dans le doute. C’est à dire que tu penses peut être à ta technique lorsque tu fais une faute ou que tu n’as pas confiance en elle. Lorsque tu es en match il est trop tard pour se préoccuper de celle-ci. Donne toi des zones à viser au service et en retour et essaie de jouer avec des objectifs (jouer croisé par ex lorsque balle derrière les carrés). Quel plaisir trouves tu en match ? Si tu en fais c’est que tu en as Pour finir sache que tu ne joues pas ta vie en compet donc amuse toi.

    • SYLVIE PO 7 mai 2015 at 12 h 37 min - Répondre

      Merci pour ces commentaires qui sont très justes, oui il est vrai que je me pose trop de questions en match sur ma technique ou sur la meilleure façon de gagner telle ou telle joueuse , j’aime jouer avec les lignes et prendre des risques pour mettre l’adversaire à 2 metres de la balle, j’adore attaquer mais j’aime aussi gagner pour monter en classement et cela me colle la pression et m’oblige souvent à sortir de ma filière naturelle…Si je fais le match en m’amusant, je fais des fautes par gourmandise. c’est l’utile équilibre entre concentration et relachement que j’ai du mal à maintenir sur la longueur…si tu as une idée pour moi, j’en serais ravie.

  8. Anielo 7 mai 2015 at 12 h 43 min - Répondre

    Bonjour Mathieu,
    concernant le doute, je suis pleinement de ton avis. A l’échauffement, je suis relax et lâche bien mes coups. Puis, à l’entame du match, la crispation s’installe peu à peu jusqu’à me faire commettre des fautes directes « grossières ».
    Mon entraîneur actuel 15/1 me qualifie de « joueur d’instinct » : lorsque je suis en bonne conditions (mentales), je frappe mes balles sans réfléchir en ne me souciant que de mon placement, monte souvent à la volée que j’affectionne, et place mes services à peu près ou je veux (j’ai une bonne 1ere balle et une seconde un peu molle donc très travaillée (encore un reste de psychose!)… Tu as encore raison sur le fait que plus je vais penser à mon geste avant coup, moins je le réussis voire pire…
    Enfin, je songe effectivement au tennis loisir en laissant de coté la compétition afin de revenir serein, d’autant qu’à mon niveau l’enjeu est quasi nul et j’en ai bien conscience…
    Demain, je joue une rencontre par équipe, je vais tenter d’appliquer tes conseils tactiques et psychiques en insistant sur ma longueur de balle. Je vous ferais un retour (c’est le cas de le dire !) de mon ressenti.
    Encore merci à tous les deux pour vos réponses et merci également de mettre tes compétences sportives certaines au service de passionnés de la petite balle…
    Bon WE et à bientôt.

  9. Vielpeau 7 mai 2015 at 16 h 07 min - Répondre

    Bonjour Sylvie, l’équilibre gagnant est celui entre motivation, concentration et confiance en soi. Qu’en est il de ce dernier ? Effectivement le manque de relâchement peut venir de celui-ci.

  10. Vielpeau 7 mai 2015 at 21 h 25 min - Répondre

    Bonsoir Anielo j’ai hâte d’avoir ton ressenti sur ton match de demain. Il est dommage d’arrêter ce sport si fabuleux et si complexe. Et tellement passionnant. Si je peux te donner un conseil. Focalise toi sur chaque point et cherche à laisser la balle dans le terrain même si celà ne correspond pas à ta filière de jeu. Le tennis est un pourcentage. Il faut mettre la balle une fois de plus dans l’aire de jeu que ton adversaire. Essaie par exemple de focaliser ton attention sur ta respi et non sur les points. J’attends ton retour en espérant que ces conseils vont te redonner envie de continuer la compet.

  11. Patrice 8 mai 2015 at 12 h 34 min - Répondre

    Merci Vincent encore une fois pour cet entretien passionnant ! Ce sujet est tellement riche et vaste ! Personnellement je pense que le travail sur la respiration est fondamental et m’a permis de progresser significativement, alors que j’approche la quarantaine je joue mon meilleur tennis ! ( En 2015 plusieurs perfs à 15/2) ! Il y 15 ans j’arrêtais quasiment ce sport car j’avais le sentiment que tout le travail physique et technique que je faisais n’étais pas récompensé ! Avec mon jeu d’attaque ( service-volée) je sombrais dans la frustration devant la différence entre le jeu pratiqué à l’entrainement et la compétition! La découverte il y a quelques années de R.LAFAIX m’a ouvert les yeux sur toute mon ignorance et mon approche limitée de ce sport si exigeant.
    Relachement ( se faire confiance et non avoir confiance …), attitude positive, importance donnée aux moments des matchs ou la balle n’est pas en jeu font vraiment la différence !!!!
    Vouloir gagner un match n’est pas un objectif, par contre réussir 80% de premières balles ou retourner long au centre 90% de premières balles d’un serveur moyen en est un !!!

  12. BEKKA Laura 8 mai 2016 at 10 h 00 min - Répondre

    Bonjour,
    Intervenez vous en coaching mental pour une autre activité que le tennis? notamment l’équitation ? A Evreux!

  13. Mathieu Vielpeau 11 mai 2016 at 10 h 49 min - Répondre

    Oui bien sur.
    L’équitation est un domaine que je connais très bien ( 15 ans de pratique et ex propriétaire d’un pur sang anglais )

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