Cette vidéo répond aux questions posées par un lecteur du blog qui me demandait comment on positionnait son poignet pour jouer un coup droit, puis pour jouer un revers.
L’angle formé par l’avant-bras et la raquette
En préambule de la question de la différenciation de la position du poignet en coup-droit et en revers, il est important de savoir que le verrouillage du poignet à la frappe implique la formation d’un angle de 100 à 120° entre l’avant-bras et le manche de la raquette. Cet angle est invariable, quel que soit la prise utilisée par le joueur. La prise de raquette va influer seulement sur l’orientation du tamis.
La position du poignet en coup droit
Essayez de pousser une voiture avec la paume de votre main droite (si vous êtes droitier), votre poignet adopte instinctivement la position idéale. En coup droit, vous frappez la balle avec votre paume de main, c’est aussi simple que ça.
La position du poignet en revers
Si vous menez la même expérience de l’autre côté de la voiture et que vous tentez de pousser la voiture avec le dos de votre main, vous ne vous sentez pas à l’aise du tout. L’expérience devient même vite douloureuse. Et bien, c’est exactement ce qui se passe lorsque vous frappez un revers en gardant votre prise de coup droit. Adopter une prise de revers vous permettra alors de garder votre poignet en prolongement de votre avant-bras et de pouvoir pousser votre voiture, non pas avec le dos de la main, mais avec les phalanges de votre poing (que les karatékas appellent Kento).
C’est pourquoi vous ne pouvez pas frapper fort à la fois en coup-droit et en revers sans changer de prise entre les deux coups (exception faite de certain revers à deux mains).
Pour ceux d’entre-vous qui jouez votre revers à deux mains et qui adoptez une prise dite ouverte (la main directrice gardant la prise coup-droit) c’est avec la paume de la main gauche (main dominante) que vous poussez la voiture.
Je laisserais le soin aux gauchers de faire les inversions.
Une autre illustration pour le revers coupé
Si vous affectionnez le revers coupé à une main, vous retrouverez cette position idéale du poignet en décachetant une lettre à l’aide d’un coupe-papier.
Un grand merci à Olivier Letort de m’avoir soufflé l’idée de cette vidéo. Grâce à son idée de pousser des voitures avec la main, j’ai compris immédiatement quelle devait être la position de mon poignet à la frappe, en coup droit et en revers.
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Vincent,
Et voilà, c’est très simple comme explication!
Bravo Vincent pour ta video. Clair, net et concis…. il n’y a plus qu’à appliquer.
Merci Béatrice,
Le plus important a retenir de cette vidéo est le nécessaire changement de prise à opérer si l’on souhaite frapper correctement à la fois en coup droit et en revers. Les joueurs qui jouent tout en prise coup droit, ne peuvent pas vraiment être à l’aise côté revers, tandis que ceux qui jouent tous leurs coups avec une prise revers ne peuvent pas vraiment être efficace côté coup droit.
Bonjour, Bonsoir,
je suis tombé par hasard sur une de tes vidéos, ce qui m’a amené vers ton site web et je me régale avec tes conseils et tes explications, je te remercie énormément car tes vidéos et tes explications m’aident et m’aideront à m’améliorer et de m’amuser en pratiquant le tennis.
Merci Ahmed pour tous ces encouragements, j’espère que mes prochaines vidéos te plairont autant.
Bon tennis à toi
Vincent
Bonjour,
Merci énormément pour tous les conseils que nous donner. On fait le plein avec. Soyez généreux et donnez encore . Mille merci.
Bonjour,
Ce truc de pousser la voiture a été un déclencheur pour améliorer mon coup droit (mon point faible depuis toujours et j’ai 70 ans). Je cherche en toute modestie à imiter le coup droit de Roger Federer; ça fonctionne plutôt pas mal quand je fais des gammes mais, en match, surtout en double, je retombe dans cette crispation qui casse tout. Ce fameux relâchement est tellement difficile à ressentir en match. En tous les cas, le coup du « poussé de voiture » est un truc génial. Il m’a permis de faire un petit pas en plus…. Félicitations et encore merci.
Merci Tygerfo pour ce commentaire,
Effectivement, c’est un truc génial et je suis d’autant plus à l’aise pour l’écrire que j’ai repris une découverte d’Olivier Letort (considéré par beaucoup comme le meilleur pédagogue de France) et qui a passé une dizaine d’années à faire des recherches sur la frappe de balle (du solide).
Une fois la bonne position du poignet fixée, reste la question du relâchement variable chez moi aussi en fonction de mes émotions ou du contexte. Tantôt il claque, tantôt il est simplement poussé (car trop crispé). Mais ceci est une toute autre histoire.
Bonne continuation
Vincent