jerzy janowicz tennis

La stratégie du desperado ou comment renverser (parfois) une situation perdue d’avance au tennis

jerzy janowicz tennis

savoir faire le vide dans sa tête et passer en mode guerrier (pacifique) ©mirsasha

Et si une difficulté imprévue lors d’une partie de tennis était l’occasion pour nous d’adopter le comportement audacieux que l’on aurait toujours rêvé d’avoir sur le court. Un problème de terrain, une diminution de nos facultés physiques ou une mise en échec de notre stratégie de jeu sont autant de situations ou notre créativité et notre capacité à prendre une décision sont mises à l’épreuve. Si parvenir à se sortir de chaque piège n’est pas à la portée de n’importe qui, il ne tient qu’à nous et à notre seule volonté d’au moins systématiquement essayer.

Un nouveau paradoxe tennistique

Benjamin Franklin avait déclaré un jour que quand une porte se fermait devant nous, des dizaines de portes s’ouvraient à côté et que le plus souvent, nous nous lamentions sur notre échec au lieu de prendre en compte toutes les nouvelles opportunités qui s’offraient alors à nous. Le tennis nous apporte régulièrement son lot de situations imprévues ou à cause de l’adversaire, du terrain, de notre état de forme physique, on se retrouve à devoir revoir le plan que l’on avait échafaudé avant le match. Mais comme ce sport est aussi celui de l’adaptation aux situations nouvelles, je vous invite à adopter l’attitude qui consiste à voir en chaque contrainte une opportunité.

Le terrain de tennis imparfait

glissade jankovic par charlie cowins

Quand ça glisse trop, c’est pas jouable ©Charlie Cowins

L’idée de cet article m’est venue après que j’ai dû disputer un match de tennis sur un court très humide. Le match devait se disputer à 9 heures et il avait plu durant la nuit, ce qui avait rendu le court impraticable. Après avoir attendu de longues minutes que le ciment poreux veuille bien sécher et après s’être très longuement échauffé, nous décidâmes avec mon adversaire de démarrer notre partie, trois quart d’heure après l’heure prévue initialement, sur un court presque sec. La plus grande particularité de ce court était que d’un côté, tout recul était impossible à partir d’un mètre derrière la ligne de fond. Ce qui m’ handicapait plutôt, vu que j’ai tendance a souvent me placer confortablement plusieurs mètres en recul, afin de laisser s’exprimer une belle couverture de terrain en défense.

C’est le moment que j’ai choisi pour décider qu’après tout, l’instant était idéal pour essayer les prises de balles plus précoces que je n’osai pas tenter en match jusque-là. Mon entraineur m’encourageait d’ailleurs systématiquement, à me replacer plus à l’intérieur du terrain. Sans frapper exagérément et avec la principale intention tactique de ne pas reculer, je remontai alors au score pour remporter un premier set ou j’étais très largement mené.

Des circonstances extérieures m’avaient contraint à valider en match officiel, des techniques que je ne pratiquais alors qu’à l’entrainement. Ce match a modifié (dans le bon sens) mon comportement en compétition pour la suite de la saison. Il est important de préciser qu’a une autre époque, en de pareilles circonstances, j’aurai passé ma partie à me lamenter voire à balancer le match.

Le Physique qui nous trahit

jouer en marchant par Flickmor

Jouer en marchant, c’est possible? ©Flickmor

Je n’évoque bien évidement pas le cas de la blessure sérieuse qui demande, quand elle survient, l’arrêt total et immédiat du match en court mais de la petite gêne qui fait que vous ne pouvez pas jouer votre tennis habituel à 100%.
J’ai deux exemples très précis en tête. Le premier est celui d’une tendinite située sur le haut d’un de mes genoux. Je pouvais effectuer tous les mouvements de déplacement (Pas chassés, changement de direction, petits pas) sauf un, je ne pouvais plus sprinter sans qu’une vive douleur ne me stoppe dans mon élan. Voilà qui aurait dû fortement handicaper le coureur à pied que j’étais à l’époque. Seulement, durant cette saison ci, je suis parvenu à grimper de deux classements (de 30/3 à 30/1).

En compensant ma lacune en vitesse de pointe par des effort plus marqués dans le domaine de l’anticipation, du replacement et de la meilleure utilisation de l’éventail technique qui est à notre disposition pour se déplacer sur un court de tennis sans courir, j’avais tout simplement augmenté mon niveau de jeu. Je me suis rendu compte à cette occasion qu’il était plutôt rare d’être contraint de littéralement courir sur un court de tennis, si on avait fait les efforts suffisant pour correctement se placer avant.

Le deuxième exemple qui me vient en tête est celui d’une contracture qui concernait le haut d’un muscle de mon épaule droite (je suis droitier) il y a quelques années. Je pouvais effectuer tous les coups du tennis sauf un : le revers à une main (qui était un de mes points forts à l’époque). Etant dans l’obligation morale de jouer un match par équipe, je décidais de tenir mes engagements. En décidant de jouer le maximum de coups droit, d’augmenter le nombre de mes montées au filet (volée à une main possible) et d’improviser un revers à deux mains de remise (je ne joue pas à deux mains). J’ai disputé un match honorable en simple et gagné mon double !

L’adversaire qui nous neutralise

volleyeur expérimenté par Kevin Bryant

Pire que le rameur? Le volleyeur fou! ©Kevin Bryant

Une autre contrainte à laquelle je pense est celle de l’adversaire qui neutralise complètement mon jeu habituel. Je me rappelle d’un match de championnat individuel ou je me suis retrouvé face à un redoutable serveur-volleyeur. Ce joueur jouait très au-dessus de son classement (il était passé, cette saison-ci, du niveau de non classé à celui de 15/3) et avait gagné tous ses précédents matchs en moins de 45 minutes. J’ai vite compris pourquoi en m’apercevant que son service était imbreakable. Il jouait presque systématiquement mon revers dès sa mise en jeu et captait toutes mes tentatives de le passer d’un côté ou de l’autre (ou en lob) par un remarquable sens de l’anticipation.J’ai perdu le premier set assez sèchement 6/1 ou 6/2, car bien entendu je m’étais légèrement tendu sur mes propres jeux de service.

C’est alors que je me décidais à l’entame de mon deuxième set de troquer mon retour de revers coupé habituel par un retour de revers frappé joué au milieu du filet en direction des pieds de mon adversaire. Et comme d’habitude, quand on a un objectif précis sur une situation de jeu précise, on a tendance à augmenter son taux de réussite. Ce fut le cas cette fois-ci et ce coup joué dos au mur, me permis d’enrayer très nettement la belle mécanique adverse, de ravir au joueur d’en face, pour la première fois son service et de le faire douter sur le deuxième set.

C’est un petit peu le même cas qui se présente quand vous rencontrez un joueur qui a un seuil de régularité supérieur au votre. C’est-à-dire quand votre adversaire peut renvoyer la balle une fois de plus que vous dans le court. Dans ces cas-là, l’attaque n’est plus une option mais une obligation. Ayez à l’esprit que si jamais vous commencez à gagner les points en décidant d’abréger les échanges (on est jamais à l’abri de ce genre de bonne surprise), ce sera au tour de votre adversaire de douter et de devoir se remettre en question.
Voir à ce sujet le mode d’emploi pour battre un rameur au tennis.

La clef de la bonne attitude mentale

Le point commun entre les trois exemples évoqué ci-dessus est qu’à chaque fois je me suis servi de circonstances défavorable pour franchir un palier technique et d’expérimenter en match officiel des choses travaillées et validées à l’entrainement. Que ce soit une prise de balle très précoce, une utilisation exacerbée du décalage coup droit, un replacement plus réfléchi, des retours frappés côté revers ou l’adoption d’un jeu d’attaque débridé.

La prochaine fois que vous vous trouvez pris dans une impasse technico-tactique sur le court en jouant votre jeu habituel, réfléchissez si vous ne disposez pas d’un plan B que vous auriez dans la raquette. Des coups/enchainements que vous auriez travaillés à l’entrainement sans jamais oser les ressortir en match.

Le moment est alors idéal pour sortir de votre cadre habituel puisque si vous voulez garder une petite chance, cette démarche est nécessaire. Vous n’avez rien à perdre et donc puiser dans cette situation le détachement et la combativité du despérado.
Si vous vous obligez à adopter cette démarche systématiquement, attendez-vous à des résultats surprenants. Je vous avouerais que malheureusement je n’y arrive pas toujours et que dans ce cas mon plus grand regret n’est pas d’avoir perdu mais de ne pas avoir tenté quelque chose qui sortait assez de mon cadre habituel.

Et vous ? Avez-vous connu des situations un peu difficiles que vous avez su retourner en votre faveur par une attitude audacieuse ? Je serais curieux d’en savoir plus dans vos commentaires.

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Posté par Vincent

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13 commentaires
  1. stephane 31 juillet 2014 at 7 h 51 min - Répondre

    Merci. J’ai également connu, comme tout joueur, ce genre de situation. L’essentiel est de se dire : si je continue comme ça, je perd, donc, on fait quoi ? on change de tactique bien sur et on exploite un coup qu’on connait et on tente. Si vous réussissez vos « nouveaux » coup, vous gagnerez en confiance sur tout le match et le plaisir de gagner sera encore plus grand !
    Si vous perdez quand même, vous aurez fait un bon entrainement en situation réelle ! Vous aurez pas tout perdu !
    En tout cas, merci pour cet article.

    • Vincent Bonnin 31 juillet 2014 at 22 h 30 min - Répondre

      Bonjour Stéphane,

      Merci pour ta participation

      Quand on est en train de perdre un match inéluctablement, on est confronté au choix cornélien de savoir s’il vaut mieux continuer à jouer un jeu voué à l’échec avec pour seul espoir de retarder au maximum l’échéance ou de tenter quelque chose d’un peu fou au risque de la précipiter (l’échéance).

      IL n’y a pas de réponse exacte à cette question. Mais effectivement, tenter quelque chose d’inhabituel avec l’esprit de celui qui n’a plus rien à perdre peut constituer un investissement intéressant pour les matchs à venir.

      La première option de la résistance perdante maximale est aussi intéressante car elle peut nous permettre de travailler notre combativité. Il ne s’agit pas non plus de faire n’importe quoi sous prétexte que l’on est mené au score.La stratégie du despérado intervient quand on ne peut pas jouer son jeu habituel à 100% et que l’on dispose dans son bagage technique alternatif de quoi destabiliser son adversaire e jouant un jeu surprenant.

      Vincent

  2. Puleri 31 juillet 2014 at 18 h 55 min - Répondre

    Il est important de bien penser que des que l occasion se présente il faut rentrer dans le cours pour empêcher l adversaire de s organiser ça marche mais physiquement c est dur car il y a des joueurs qui défendent très bien et à la longue c est dur de maintenir le rythme . A méditer alors quelle tactique faut il employer avec des défenseurs …… ?

    • Vincent Bonnin 31 juillet 2014 at 22 h 52 min - Répondre

      Bonjour Angelo,

      Il est important que tu comprenne que bousculer un défenseur ne signifie pas forcément surjouer en frappant très fort car c’est précisément ce qu’il attend de toi, car un tu vas faire des fautes et deux tu vas t’épuiser.

      Si tu arrives à avancer dans le court tranquillement, en coupant les trajectoires, en prenant les balles plus tôt, en montant tranquillement à la volée, tu vas destabiliser dix fois plus ton défenseur d’en face.

      http://blog-tennis-concept.com/battre-un-rameur-au-tennis/

      Bon courage pour tes prochains matchs face a des rameurs.

      Vincent

  3. Guillaume 18 août 2014 at 15 h 21 min - Répondre

    Salut Vincent,

    j’ai deux exemples à partager :
    le premier est un match contre un joueur contreur, qui avait en plus un coup droit d’attaque très précis. j’ai essayé de ne pas lui donner l’occasion de m’attaquer en le dominant en longueur/lourdeur de balle. Malheureusement, la moquette du terrain absorbait le rebond de mes lifts et je finissais par forcer (trop rapidement) mes coups pour le déborder. je perds 6/1 le premier set. Dans le deuxième set, je décide de jouer « tout à l’attaque ». cette technique l’a surpris dans un premier temps, mais il a fini par trouver systématiquement des lobs qui rebondissent entre 50cm et 1m de la ligne de fond. j’étais en même temps admiratif et extrèmement frustré par mon impuissance. Je perds finalement 6/2 le 2e.

    Le deuxième exemple est un match encore une fois contre un joueur exellent contreur, assez petit, avec quelques « fulgurances ». le premier set est très accroché, j’ai essayé de varier toutes mes balles et de le jouer soit très haut en lift (merci le quick) soit très bas en slice (qu’il n’aimait pas trop). Cahin caha, je gagne 7/6 le premier set. Dans le deuxième set, je décide de tenter de monter plus souvent : en effet, j’étais souvent en position de frapper à 1m à l’intérieur du court, mais ne voulant pas forcer, je restais très prudent et me contentais de remiser. En montant plus souvent, je me suis rendu compte que mon adversaire paniquait un peu plus et faisait souvent la faute, sans même que j’aie de vollée à jouer. Je gagne le deuxième set 6/0 (néanmoins il m’a avoué avoir un peu pété les plombs après la perte du premier set).

    • Vincent Bonnin 21 août 2014 at 21 h 59 min - Répondre

      Bonjour Guillaume et merci pour tes deux témoignages,

      Sur le premier match, il est très important que tu ne t’arrête pas au strict résultat sportif (score assez sévère dans les deux set) et que tu ailles plus loin dans l’analyse de ton deuxième set.

      Comment as tu ressenti le fait de parvenir a destabiliser pendant quelques jeu ton adversaire avec un tennis d’attaque qui ne t’étais pas habituel? Penses tu pimenter ton jeux avec quelques schéma d’attaque dans tes prochains matchs?

      (pense bien à déplacer ton adversaire avant de monter au filet, sinon il peut rapidement se régler en lob)

      Dans le deuxième match, tu a eu le mérite de savoir exploiter les déséquilibres que tu créais en venant terminer les point au filet. Sans précipitation, sans surjouer, bref sans faire n’importe quoi.

      Félicitations et bonne continuation

      Vincent

  4. Florian 19 août 2014 at 11 h 02 min - Répondre

    Bonjour Vincent,

    Article très intéressant pour tous les joueurs de tennis qui n’arrive pas à retourner la situation quoi qu’il arrive.
    Changer de tactique est très important, mais attention à ne pas rentrer dans le piège de le faire à chaque fois sinon l’adversaire peut se rattraper en changeant lui-même la tactique.

    J’ai moi-même plusieurs expériences, j’ai un jeu très (trop) porté vers l’avant. Très gros service que ce soit en première (180 km/h généralement avec une pointe à 214 km/h, calculé à l’aide de radar) ou en deuxième (150 à 160 km/h), c’est mon gros point fort malgré mon classement assez bas 30. J’y prends beaucoup de risque et lorsque mon service passe, je gagne. Mon revers est plutôt moyen, pas assez régulier. Coup droit bon, je peux sortir tous les coups que je veux mais pas assez régulier, 3 ou 4 coups et comme je force ça sort. Je monte rarement à la volée, seulement après un gros coup d’attaque. Je manque donc de régularité.

    Concernant mes expériences, la première est un exemple typique de ma personnalité. Je joue à 30, très bon qui a des perfs à 15/3 mais rien d’exceptionnel. Le même jeu que moi mais en plus régulier. Je me suis laissé entraîner dans des échanges en cadences, et je perd assez sèchement à cause de ce manque de régularité et d’une grosse panne de service. 6/2 6/0. J’ai joué de la même façon tout le match. Depuis ce match je m’entraîne à être plus régulier même en tapant aussi fort. Je m’entraîne à être plus relâché.
    La deuxième, contre un autre 30. Je débute le match, service moyen, je suis pas relâché et je joue petit bras je perd le premier 6/4. Deuxième set, je me relâche je passe les services, 6/0 pour moi. Début du troisième set, les services ne repassent pas. Je suis mené 5/1. Dans ma tête c’est « arrête de tout taper et remets tout 1m dans le terrain même si tu tapes ». Je fais ça et je gagne 7/5.

    Moralité de tout ça : Changer de tactique quand on a vraiment aucune autre manière de gagner où qu’un élément extérieur nous oblige oui, mais surtout limiter les fautes directes quoi qu’il arrive.
    Ce dernier point va vous frustrer petit à petit et vous risquez d’en faire de plus en plus. L’adversaire va prendre confiance en son jeu de défense et ne prendra plus de risque vu que vous faites l’erreur. Même en jeu d’attaque, il faut prendre de la marge et éviter les fautes, jouer vite en prenant la balle tôt(fort c’est que pour les coups d’attaque) et faire courir l’adversaire.

    • Vincent Bonnin 21 août 2014 at 22 h 13 min - Répondre

      Bonjour Florian,

      Bravo pour ta victoire et ta belle remontée dans le troisième set. Ce n’est pas donné a tout le monde de redresser une situation ou on a démarré un set dans la peur (de perdre) et la crispation qui l’accompagne.

      J’aime beaucoup ton expression (presque un mantra) « remets tout 1 m dans le terrain même si tu tapes ». Facile à dire mais pas tout a fait si facile à faire (on a tendance, quand on veut déborder l’adversaire à viser les lignes).

      J’ai un bon scénario pour toi si tu veux expérimenter la tactique du despérado. Tu sert très bien et ton adversaire qui est un très bon défenseur retourne tous tes services au milieu du court à 1 m de la ligne de fond en chop. tu es totalement neutralisé et donc obligé de faire service-volée systématiquement en première et deuxième balle.

      Bon tennis à toi et bonne continuation dans ton travail de réduction de tes fautes directes.

      Vincent

  5. Florian 22 août 2014 at 22 h 16 min - Répondre

    Bonjour,

    Cette phrase c’est ce que me dit mon DE en permanence, il m’encourage à être offensif vu que c’est mon jeu mais m’oblige à toucher des zones sûres, dans le terrain. Il limite ma prise de risque en quelques sorte.

    Pour remonter ses situations, il faut un gros mental et une grosse envie. Mon problème est très bien résumé dans mon post. Je rentre tranquillement, je joue en étant stressé mais je veux gagner. Mentalement ça suit mais souvent tactiquement je joue mal le coup.

    Tout remettre dans le court en sécurité, je me suis servi des exercices que me fait faire le DE, je les refaisais sans les zones délimitées. Pas facile mais quand on y arrive un supplice pour l’adversaire et un plaisir pour nous.

    Pour ton scénario, il faut frapper moins au service. Placer mieux la balle et monter au filet avec prudence pour éviter les lobs parfaits.
    Deuxième solution, on attend le retour puis on joue un lift bien rond et long, bien placé. On joue le plus tôt possible sans frapper fort, on gagne du terrain et du temps. On ne monte pas de suite au filet mais après chaque frappes on avance pour le mettre de plus en plus loin.
    Dernière solution, on démarre pareil qu’avant, puis on monte à contretemps.
    On peut utiliser et varier les tactiques pour le déstabiliser. En fonction de comment il aborde le point on adapte son jeu.

    Florian

    • Vincent Bonnin 24 août 2014 at 22 h 47 min - Répondre

      Bravo Florian pour tes trois solutions possibles et parfaitement correctes à mon scénario catastrophe.

      Si tu parviens a appliquer tout ça en match, je sens que tu va t’améliorer et que tu risque de devenir très bientôt très dur à battre.

  6. hermet 15 octobre 2014 at 21 h 26 min - Répondre

    Salut Vincent, moi j’ai un problème : quand je regarde un match de tennis, je sais analyser le jeu des deux joueurs, mais quand je suis en match, je n’arrive pas à repérer les points faibles de mon adversaire.

    As-tu une explication et comment faire pour bien repérer les lacunes de l’adversaire ?

    Merci, bonne soirée

    • Vincent Bonnin 23 octobre 2014 at 10 h 07 min - Répondre

      Bonjour Corentin,

      C’est tout d’abord une question de patience. Il est tout naturel de mieux savoir analyser le jeu de deux joueurs que l’on observe assis confortablement sur le siège du spectateur que d’analyser le joueur adverse que l’on rencontre.
      Le problème c’est qu’en match officiel, on essaye de faire les choses bien et résultat on pense à trop de choses au lieu de se concentrer sur le jeu (ne pense surtout pas à corriger ta technique).
      Démarre tout d’abord lors des 5 minutes de balles ou tu va concentrer tes balles sur des cibles très précises pour évaluer les coups adverses. Tu va envoyer des balles hautes et basses sur le coup droit et ensuite des balles hautes et basses sur le revers. Cela devrait te donner quelques indications pour commencer et même trouver une première faille.
      Après, sur les trois premiers jeux du match, joue des coups dont tu es sûr et observe simplement les réactions adverses.
      Tu devrais alors avoir un début de plan pour le premier set que tu pourra modifier ensuite si besoin pour le deuxième.

      Vincent

  7. Corentin 26 octobre 2014 at 11 h 13 min - Répondre

    d’accord super, merci beaucoup pour ces précieux conseils.

    Je te souhaite une excellente saison 2015.
    a+

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