Recherchez les bonnes sensations quand vous frappez la balle au tennis

Après une analyse technique du jeu de Federer, et préparant  une série d’articles sur le mental exemplaire du champion suisse, je suis tombé sur une série de vidéos étonnantes. La vue est le plus imparfait des 5 sens. Ce pourrait être le titre de ces vidéos où l’on voit Roger Federer, au super-ralenti, les yeux dans le vide,  prolonger exagérément le moment où il regarde la balle entrer en contact avec sa raquette.

Attitude modèle de Federer en revers frappé ©splitmik

Les progrès de la science, ou plutôt de la neuroscience, viennent à notre secours pour mieux expliquer ce phénomène et les bienfaits d’une telle attitude sur le tennis du joueur. Rester quelques courts instants sans regarder la balle sera profitable à votre jeu et à vos sensations, quel que soit votre niveau. Vous pourrez d’ailleurs travailler cette aptitude et améliorer votre technique à l’aide d’un exercice très simple.

Frapper la balle sans regarder

Vous qui avez peut-être, comme-moi, pris des cours de tennis, vous avez sûrement dû entendre vos professeurs vous répéter ad nauseam de regarder  la balle. Il est vrai que la concentration commence par une focalisation sur cet objet planant, rond et jaune que l’on appelle la balle. Il est donc paradoxal quand on observe des bons joueurs au ralenti de constater qu’immédiatement après la frappe, ils ne suivent plus leur projectile.

Les techniciens du tennis ont remarqué depuis longtemps qu’il était fréquent que la tête du joueur ou de la joueuse reste figée quelques instants après la frappe. L’explication la plus logique de cet état de fait, est que cela permet au joueur ou à la joueuse de maintenir son équilibre le temps de la frappe de balle et de l’accompagnement du coup. Un coup d’œil, même furtif, sur la zone cible accompagné par un coup de  tête à ce moment critique entraîne bien souvent une faute. On appelle cela dans le jargon tennistique : dévisser.

On compare souvent sur ce point le tennisman au golfeur qui reste toujours un moment, le regard bloqué sur l’impact de son club.

 La neuroscience nous fournit une explication plus complète.

Les progrès de la neuroscience nous ont permis d’analyser ce phénomène plus en détail et de comprendre pourquoi Roger Federer restait aussi longtemps scotché sur son cordage.

Au départ du coup, le joueur suisse regarde la balle. Il la mange littéralement  des yeux. L’attention du joueur est étroite car focalisée sur la balle qu’il doit localiser dans l’espace et dont il doit analyser la trajectoire.

A partir du moment où la balle entre en contact avec le cordage de la raquette,  l’attention du joueur, qui n’est pas figée, bascule et devient une attention plus large (zone de contact). Le cerveau change alors de mode de fonctionnement.

Après un travail de perception de la balle, le cerveau passe dans un  mode action beaucoup moins gourmand en énergie. Les zones cérébrales stimulées sont très proches des zones associées aux automatismes ainsi que de celles régissant la localisation dans l’espace.

Roger Federer, qui prolonge de manière exagérée ce changement d’attention, est alors concentré à la fois sur le centrage de la balle dans sa raquette et sur ses sensations corporelles. Et si son regard paraît à ce moment précis perdu dans le vague c’est qu’il n’est nulle part… et partout à la fois. Les scientifiques évoquent  alors pendant ce fragment de temps très court une sorte de « super-conscience ». Roger Federer n’a pas besoin de regarder où va la balle car son cerveau modélise sa trajectoire complète ainsi que celle de son bras, de son poignet et de son corps tout entier.

Son esprit est passé du canal de la perception visuelle, au canal kinesthésique des sensations et des émotions aussi facilement que nous zappons d’une chaîne à une autre sur le téléviseur*.

Quelles leçons doit-on en tirer dans le tennis amateur ?

Le fait que Roger Federer soit un des joueurs professionnels qui se blessent le moins est certainement en rapport avec son relâchement exceptionnel et sa faculté à être constamment  à l’écoute de son corps.

J’ai démarré un travail en début de saison qui consistait à passer de longues séquences à frapper dans la balle sans réfléchir, simplement à l’écoute de mes sensations.  L’exercice est à la portée de tout le monde. Il suffit juste d’oublier l’espace d’un instant l’aspect compétition du jeu, souffler pendant les frappes  et se recentrer sur soi pendant le moment où la balle est en contact avec le cordage.

Si vous voulez aller plus loin dans ce sens, l’étape suivante est de travailler l’attention flexible. Etroite dans le moment qui précède la frappe, cette attention s’élargit au moment où la balle touche la raquette. Je pratique de temps en temps cet exercice pioché dans le livre Pensez comme un champion de Jean Philippe Vaillant.

En échangeant des balles du fond du court avec mon partenaire d’entraînement, je compte dans ma tête. Les 5 premières minutes je compte « 1 » quand la balle rebondit dans le terrain adverse, puis « 2 » quand elle touche la raquette de mon partenaire. Une fois dans le bon tempo, mon attention est normalement  focalisée sur la balle. La deuxième phase consiste à rajouter à ces deux premiers chiffres, le « 3 », qui se compte quand la balle revient et rebondit dans mon propre terrain, et enfin le « 4 » quand la balle touche ma raquette avant de repartir dans le terrain adverse.

L’exercice décrit dans le livre conseille l’inverse, c’est-à-dire de commencer par compter « 1, 2 » quand on frappe la balle, puis « 3, 4 » quand c’est l’adversaire. Cela donne chez moi de moins bons résultats. En me concentrant tout d’abord sur la frappe adverse, j’arrive mieux placé sur la balle et je frappe mieux.

L’exercice est moins simple qu’il n’y paraît et vous apportera bien plus que vous ne croyez. Ne cherchez surtout pas à forcer votre concentration, cela irait à l’encontre du relâchement nécessaire à une bonne réalisation de l’exercice. Les progrès viendront naturellement, par la répétition.

Plus vous progresserez, moins vous aurez à regarder le terrain (qui ne bouge pas) ou l’endroit où vous envoyez la balle (que vous finirez par anticiper par expérience).

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*Lire pour des explications plus complètes le chapitre Changer l’attention, extrait du livre de Damien Lafont : Sport – Entrez dans la zone. Ce chapitre a directement inspiré cet article.

crédit image en tête d’article : Toga

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Posté par Vincent

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11 commentaires
  1. adam 17 février 2012 at 12 h 39 min - Répondre

    L’habitude permet de choper les bons gestes, un peu comme les entraînements de gardien de but au foot.

    • Vincent Bonnin 17 février 2012 at 17 h 36 min - Répondre

      Merci Adam,
      Si tu es un bon gardien de but de football, je te conseille de monter au filet le plus possible au tennis. Les placements, le jeu de jambes et l’anticipation du tennisman volleyeur sont très similaires avec ceux du gardien de but de foot.
      Quant à la technique qui consiste à fermer les angles de possibilité du défenseur (de l’attaquant, au football), elle est la même pour le joueur de filet au tennis.

  2. Charles 10 octobre 2013 at 9 h 49 min - Répondre

    Salut Vincent !

    Encore un bel article 🙂 Je connaissais l’exo du « 1,2,3,4 » du livre de Jean Philippe Vaillant, très efficace pour moi…

  3. Frédéric 21 décembre 2013 at 9 h 28 min - Répondre

    Bonjour Vincent,

    Tout d’abord, je vous dis bravo pour avoir créé un site aussi joyeux et intéressant. Je le découvre depuis quelques jours déjà et je me régale à vous lire (ainsi que les intervenants, bien sûr).

    Je me sens moi également dans la même situation que vous en ce qui concerne la démarche mentale et l’approche du tennis. J’ai plus de 40 ans et un peu le même parcours sportif que vous il me semble. Je rejoue depuis 4 ans environs, après avoir joué quelques années dans ma prime jeunesse. Mon classement est 30 (classement Belge, équivalent au classement Français, avec, « dit-on », une légère sous évaluation car le niveau français serait plus élevé … (à noter que je joue en Flandre).

    Je suis tout comme vous et bien d’autres je suppose, constamment « en recherche »…
    Je me penchais sur le sujet de la focalisation sur la balle pendant le jeu, et au moment précis de la frappe.
    Au fait, nous sommes tous de grands orgueilleux, et sommes toujours tellement pressés de voir le résultat de notre merveilleux coup droit ou service, que nous apprenons à maîtriser …! Cependant, à peine avoir frappé, notre regard se tourne déjà vers le résultat, nous nous projetons dans le futur avant même d’avoir pris le temps nécessaire et obligatoire pour un coup digne du nom.
    Il en ressort que nous observons son résultat trop vite, et cela va en désaccord avec une cohérence d’action. Nous quittons le présent et le lieu.

    Federer, ainsi que d’autres bien sûr, ont réussi à ne pas être aussi pressés de voir ou de contempler le résultat de leur action. Ils ont choisi d’agir en cohérence avec le lieu et le moment. Ils jouent dans le présent et mettent 100% de leurs moyens sensoriels et physiques au service de leur action.
    Sur le plan de la gestuelle et de la mécanique, le corps agit, sans projection vers le résultat qui appartient au futur.
    La frappe est modélisée car l’intention est précise (l’endroit où va atterrir la balle, avec quel effet, et avec quelle intensité, …).

    Si nous, « petits » joueurs de club, osons faire cet essai : jouer une balle sur une cible précise avec un effet et une intensité déterminés, nous constaterons que nous en sommes capables également, et plus vite qu’on ne le pense.
    Mais nous manquons tellement de confiance que à tout moment, nous cherchons à voir si nous avons bien fait … !
    Il suffit d’oser frapper un service en regardant la balle le plus longtemps possible sans visualiser le résultat : c’est une autre dimension de jeu, le son de la frappe est juste, et le coup donne bien souvent de bons résultats.
    Et puis surtout, c’est le bon état d’esprit pour progresser, car c’est dans ces conditions seulement que le cerveau enregistre les bonnes sensations corporelles permettant de corriger ce qu’il faut corriger : le paquet d’informations sensorielles est cohérent et complet.
    J’apprends chaque jour qu’il est plus riche de jouer avec des objectifs précis, pour canaliser le moment passé sur le court. Qu’il est plus riche de jouer en sensations et en recherche de sensations et d’infos sensorielles plutôt que de se regarder jouer. Quel la maîtrise, et la recherche des effets nous procure une panoplie très large dans l’arsenal des coups à jouer et est riche en potentiel de progrès.
    Certains exercices (tels que le « 1 »-« 2 ») nous mettent en rythme avec la balle en mouvement, et nous aident à être toujours prêts pour jouer le coup suivant … à condition de l’avoir décidé à l’avance … !!

    Bien à vous … et à bientôt de vous lire …

    • Vincent Bonnin 23 décembre 2013 at 22 h 37 min - Répondre

      Bonjour Frédéric,

      Je suis très satisfait de constater que mon article ait retenu ton attention et très intéressé par ton témoignage.

      J’ai personnellement amélioré très récemment la qualité de mon service en regardant quelque dixièmes de secondes supplémentaires la balle ,avant de la frapper. En fait, notre cerveau fait beaucoup moins d’effort si on lui évite de calculer la position de la balle dans l’espace à l’aveugle. Il est de plus inutile de regarder le carré de service dans le but de le viser, celui-ci reste toujours, quoi qu’il arrive, à la même place.

      L’avantage supplémentaire est que l’on se laisse moins distraire par certaines positions adverses (loufoques parfois) de nos adversaire au retour de service.

      Bref, mes services liftés, frappés sur la tranche de la raquette, ne sont plus qu’un mauvais souvenir et je ne peux que vous conseiller de bien regarder votre balle le plus longtemps possible, à votre tour. Depuis que mon coach m’a corrigé, je vois que mon ancien défaut est assez répandu chez les joueurs et joueuses amateurs.

      Bravo à toi pour ta reprise du tennis et pour ton français parfait (si je ne me trompe pas, la Flandre est territoire flamand, non ?) et n’hésite surtout pas à commenter mes articles. C’est un plaisir de te lire.

      Vincent

  4. Frédéric 4 janvier 2014 at 18 h 27 min - Répondre

    Bonjour Vincent, Bonjour à tous,

    Vincent, merci beaucoup pour ta réponse.

    Comme je l’écrivais plus haut, je me situe toujours en recherche.
    Recherche de fluidité, de limpidité, d’adéquation dans l’attitude pendant le jeu.
    Certes, depuis ma reprise du tennis mon niveau augmente. Ma panoplie de coups s’étend, la confiance grandit, bien sûr.

    Mais chez moi il demeure un problème que j’ai vraiment du mal à résoudre : c’est le relâchement en cours de match.

    Je suis engagé depuis quelques jours dans un tournoi au sein de mon club de Wervik (Belgique).
    (Les tournois sont un peu différents par rapport à la France en ce sens qu’ils sont composés de séries : ex. : série Hommes 1 (H1) = B-15 à A International, H2 = B0 à B-15, H3 = 15/1 à B2/6, H4 = 15/5 à 15/2, etc. Ces séries ont leur propre tableau, et donc leur propre finale. Elles n’ont aucune interaction entre elles. Mais on peut, selon son classement s’inscrire dans plusieurs séries à la fois (ex. : je me suis incrit en H5, H4 et 35/2 (série hommes +35 ans 2°groupe)).
    (Voici à quoi ressemble la structure du tournoi :
    ENKEL HEREN 2 B0 – B-15
    ENKEL HEREN 3 C+15/1 – B+2/6
    ENKEL HEREN 4 C+15/5 – C+15/2
    ENKEL HEREN 5 C+30/3 – C+30
    ENKEL HEREN 6 N.G. – C+30/4
    ENKEL HEREN 35 2 N.G. – C+30
    ENKEL HEREN 35 3 N.G. – C+30/4
    ENKEL HEREN 45 1 N.G. – A Internationaal
    ENKEL HEREN 45 2 N.G. – C+30
    ENKEL HEREN 45 3 N.G. – C+30/4
    ENKEL HEREN 55 2 N.G. – C+30
    ENKEL HEREN 55 3 N.G. – C+30/4
    ENKEL DAMES 2 C+15/5 – B+2/6
    ENKEL DAMES 3 C+30/3 – C+30
    ENKEL DAMES 4 N.G. – C+30/4
    ENKEL DAMES 30 2 N.G. – C+30
    ENKEL DAMES 30 3 N.G. – C+30/4

    J’ignore si en France les tournois sont stucturés de la même manière mais je ne pense pas (en tous cas pas tous) car pour y avoir déjà pris part, le joueur se situe directement à son classement dans le tableau général du tournoi (formule open)).

    Bref, je referme la parenthèse.

    Mon gros problème est le relâchement comme je disais. Bien qu’ayant gagné contre un 15/5 ce matin, je ne suis pas satisfait de mon jeu : trop tendu, trop crispé, intérieurement pas calme ni relâché (même si mon adversaire trouve que je suis zen).

    Je pense que la solution est à trouver du côté de la respiration et de la gestion des émotions. Je lis là dessus et essaie d’apprendre à me calmer.

    Si vous avez en préparation un article sur ce sujet, je suis preneur. Ou votre témoignage. Comment vous sentez-vous en match ? Connaissez-vous ce problème également ? Comment gérez-vous tout ça ?

    A bientôt de vous lire

    Frédéric

    • Vincent Bonnin 4 janvier 2014 at 22 h 52 min - Répondre

      Bonsoir Frédéric,

      le problème que tu pose est peut être trop complexe à traiter en un seul article. Acquérir l’état d’esprit le plus propice à la performance au tennis revient en résumé à marier l’eau avec le feu. Combiner agressivité et l’extrême vigilance avec relâchement, maîtrise et souplesse de l’adaptabilité aux obstacle.

      Je suis (je pense) comme tous les joueurs de tennis en recherche de cette maîtrise des émotions qui permet sur un match de donner le meilleur de soi-même.

      La respiration est bien sûr une des clefs. Il est arrivé quelque fois à Rafael Nadal de jouer des matchs avec ce simple mot écrit sur sa main droite au feutre indélébile : respire (en espagnol, bien sûr).

      Après il y a le détachement par rapport au résultat final (pour ce concentrer uniquement sur le point que l’on joue) et l’acceptation de ses erreurs (s’énerver après une faute, c’est le plus souvent ne pas s’accorder le droit à l’erreur).

      Si tu cherches à jouer en match comme à l’entraînement, il y a aussi l’orientation de l’entrainement qui rentre en compte (lire cet article).

      http://blog-tennis-concept.com/en-competition-comme-a-lentrainement/

      lire aussi l’interview de Ronan Lafaix expert en la matière

      http://blog-tennis-concept.com/ronan-lafaix-coach-de-tennis/

      enfin un livre qui m’a énormément apporté récemment et sur lequel je vais revenir prochainement :

      Champion dans sa tête par François Ducasse et Makis Chamalidis

      Bon courage dans ta quête

      Vincent

      • Frédéric 4 janvier 2014 at 23 h 14 min - Répondre

        Bonsoir Vincent,

        Un grand merci pour ta réponse.

        Je n’avais pas vu ton article : http://blog-tennis-concept.com/en-competition-comme-a-lentrainement/

        « Champion dans la tête » est assurément une véritable perle. Un magnifique ouvrage.

        Quel voyage ce livre !

        Ton blog aussi, je suis admiratif du travail que ça représente. Une grande richesse.

        Demain, je rejoue dans une autre série … Les matchs sont très riches en connaissance de soi. Il faut s’accepter tels que nous sommes…

        A très bientôt.

        Frédéric

        • Jauffret 26 juillet 2016 at 15 h 22 min - Répondre

          Le stress est similaire à la peur si vous ne maîtrisez pas la situation vous avez une certaine appréhension à réaliser votre intention il ne faut éviter de rester dans une attitude spectateur ( regarder son adversaire jouer) mais de devenir acteur ( intention de faire dans l’ordre un Certain nombre d’actions)
          Quand vous montez un château de cartes vous pensez à prendre une carte et puis une autre les assembler et les placer d’une façon précise votre concentration à respecter l’ordre des gestes ajouter à cela la respiration inspiration quand je prend les carte expiration quand je les positionne et relâchement quand je les lâches empêche sur ce moment précis qu’une mauvaise pensée d’échec nous traverse l’esprit.
          Si vous commencez chaque échange dans ces conditions le tress n’a pas sa place car votre conscience sur la réalisation dans le présent est parfaite.

  5. Haeyaert Grégory 4 septembre 2017 at 6 h 15 min - Répondre

    Bonjour Vincent,
    Effectivement excellent article qui permet de se rapprocher de l’état de « zone », ou être dans le « flow ». Je pense que la clé est là, de tenir compte de nos sensations grâce à l’utilisation de nos sens. Les exercices de Jean-Philippe Vaillant sont excellents et je les utilisent régulièrement, et même s’ils paraissent simplistes ils sont redoutablement efficaces. J’ai vu que tu évoquait François Ducasse et Makis Chamalidis, j’ai eu la chance de les avoirs en formation, leur conception de la préparation mentale est très intéressante (notamment la carte du mental ). Bravo en tout cas pour ce bel article bien vu en début de saison. Comme j’aime à dire il permet de se centrer sur le jeu et pas l’enjeu

    • Vincent 4 septembre 2017 at 9 h 50 min - Répondre

      Merci Grégory pour ton commentaire,

      Les exercices de Jean-Philippe Vaillant sont effectivement très simples et d’après ce que j’ai pu observer accessibles et utiles à tous.

      Il est bien sûr possible d’aller plus loin et plus personnalisé avec un préparateur mental qui pourra vous proposer du sur-mesure.

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