Thierry Tulasne, un très bon entraîneur français

Mes 5 meilleurs conseils pour progresser au tennis

us coach Pete Bartlett

le bon conseil au bon moment ©usdonsathletics

Je n’ai jamais été véritablement brillant dans le jeu de tennis. Cependant, j’ai constamment progressé et réussi à atteindre un niveau honnête de troisième série plusieurs saisons. En 30 ans de tennis et environ 300 matchs, j’ai pu tirer quelques conclusions sur les techniques les plus efficaces pour s’améliorer.

 Cet article un peu particulier prend place dans le cadre d’un évènement inter-blogueur organisé par Yvon Cavelier du blog Copyrighting Pratique.

Le sujet imposé au participants est :

Partagez vos 5 meilleurs tuyaux dans votre spécialité.

Je me suis donc fait un plaisir de vous livrer mes 5 meilleurs conseils pour progresser au tennis.

  1. Misez sur le long terme.

    Bill Tilden et Francis Hunter

    Bill Tilden ou la science du jeu jusqu’à un age avancé © Boston Public Library

    On dit que le tennis est le sport de toute une vie et cette expression est loin d’être galvaudée. Il existe des compétitions pour chaque âge, des plus jeunes poussins aux vétérans les plus anciens. Si vous êtes en bonne santé vous pourrez jouer jusqu’à un âge avancé. C’est pourquoi il ne faut pas céder à la frustration  et au découragement devant les difficultés.

    Le tennis est le sport de raquette qui offre la plus grande variété de mouvements  différents. C’est aussi le sport de raquette ou la technique est la plus longue à maîtriser.

    Si vous débutez et que vous n’arrivez pas à réaliser un service slicé très croisé. Sachez que vous finirez par faire de ce coup une arme redoutable si vous travaillez plusieurs années dessus.

    Ce qui est vrai pour la technique gestuelle est vrai aussi pour la stratégie, la tactique, la vision du jeu, l’anticipation, le replacement, l’enchaînement des coups,  la concentration

    A 40 ans passé, j’ai généralement plus de mal à battre des joueurs de ma catégorie d’âge que des joueurs plus jeunes. Si les joueurs professionnels atteignent leur zénith a un très jeune âge, les joueurs amateurs commencent souvent à bien jouer passé la trentaine et certains d’entre eux atteignent leur meilleur classement la quarantaine passée.

    Au tennis la force de l’expérience est énorme. N’abandonnez pas le jeu après une mauvaise série de défaite ou après une mauvaise saison (comme j’ai pu moi-même le faire). Au tennis,  le temps joue en votre faveur et la persévérance paye toujours,  ne l’oubliez pas.

  2. Cherchez le meilleur environnement possible.

    « L’art de la réussite consiste à savoir s’entourer des meilleurs » John Fitzgerald Kennedy

    Thierry Tulasne, un très bon entraîneur français

    Que le regard d’un bon coach est rassurant! ©chascow

    Les années où j’ai le plus progressé correspondent avant tout aux années ou j’ai eu de bons entraîneurs. Il y a une part de hasard au départ car je n’ai pas été toujours exigeant de ce  côté-là et certains clubs dans lesquels j’ai joué n’avaient pas de professeur attitrés, changeaient tous les ans et trouvaient un enseignant le plus souvent à la dernière minute.

    Pour éviter ce genre de loterie, je vous conseille de vous renseigner à l’avance sur l’équipe pédagogique du club dans lequel vous voulez vous inscrire.

    Les bons enseignants sont très demandés, font progresser leurs jeunes élèves de plusieurs classements tous les ans, ont autant d’élèves au début de la saison qu’à la fin, connaissent chacun des élèves de leur cours collectif et sont avant tout des passionnés. Privilégiez toujours dans ce domaine la qualité à la quantité. 5 séances avec votre coach idéal vous apporteront bien plus que 25 séances avec un entraîneur qui ne vous motive pas. Choisissez de la même façon des bons partenaires de jeu, qui ont la même motivation que vous pour progresser. Cela va souvent de pair avec les enseignants intéressants qui attirent vers eux des joueurs qui « en veulent ». Ceux-ci  deviendront, par ailleurs, vos partenaires d’entraînement.

  3. Travaillez votre physique et votre jeu de jambes.

    Concours de vitesse

    La convivialité d’un concours de sprint ©caseymarcum

    Faut-il jouer beaucoup au tennis pour être fort physiquement ou faut-il  être fort physiquement pour bien jouer  au tennis ?

    Observez le beau mouvement d’un joueur professionnel : précis, rapide, souple et puissant. Si vous-vous demandez d’où cela vient, la réponse est simple : les bons joueurs de tennis sont des athlètes.

    Si l’idée de vous faire « mal » physiquement vous effraie, sachez que vous pouvez (devez) démarrer doucement et y aller progressivement. Mettez-vous dans la tête que quel que soit votre niveau, vous pouvez vous améliorer.

    N’hésitez pas à faire appel aux services d’un coach spécialisé qui vous aidera à faire votre programme et corrigera vos mauvais mouvements.

    Mon programme sportif d’une semaine idéale se compose de deux séances de tennis d’une heure et demie, d’une séance de course à pied (deux dans l’idéal) et d’une séance de musculation légère de deux heures (en comptant échauffement et étirement/relaxation).

    Le maître-mot de votre entraînement physique doit être le plaisir. Je remplace d’ailleurs volontiers ma séance de course à pied par une séance de VTT ou de cyclisme sur route quand l’envie prend ou quand les circonstances sont favorables. Je pourrais aussi bien faire du roller ou du ski de fond. Je peux pratiquer seul ou accompagné. Apprenez à apprécier ces moments.

    Pour la musculation, travaillez en priorité la ceinture abdominale et les muscles du bas du dos. Les muscles du ventre sont l’équivalent des amortisseurs pour une voiture, ils vont protéger vos vertèbres et vont vous apporter stabilité et puissance dans vos frappes. J’aime aussi travailler les muscles du haut du corps. Ceux-ci me permettent de frapper les balles hautes.

    Dans ce cas précis, j’ai pu constater qu’il ne me servait à rien d’accumuler les heures d’entraînement sur le court. Pour attaquer les balles au-dessus de l’épaule comme je les aime, il me faut des épaules et des pectoraux puissants et toniques.

    Si je dois vous avouez que la musculation me barbe parfois, les bénéfices que j’en retire valent largement ce qu’elle me coûte.  En termes de confiance en moi ou de fierté qu’entraîne le simple fait de se tenir le dos droit sans efforts.

    En corolaire de ce chapitre sur le physique, je ne saurais trop vous conseillez de travailler votre jeu de jambes. C’est de l’amélioration de la  vivacité, la disponibilité et la précision de votre jeu de jambe que vont naître vos progrès les plus probants.

    Ma dernière découverte en la matière : le mini trampoline qui remplace avantageusement à mon goût la corde à sauter. Je remercie au passage JPP, pour ce mini-tuyaux.

  4. N’oubliez pas l’aspect ludique du tennis et les petits coups de finition.

    Quand on apprend à jouer aux échecs, on commence par apprendre comment terminer une partie. Alors que la logique voudrait que l’on commence par apprendre les débuts de partie (qu’on appelle dans le jargon échiquéen, les ouvertures), on apprend, au contraire, les différentes techniques pour mater l’adversaire (fin de partie). Il vaut mieux pour l’élève débutant dans le jeu d’échec,  démarrer une partie en sachant comment la finir que le contraire (savoir démarrer la partie mais sans avoir aucune idée de savoir comment la finir).

    On aurait tout intérêt à avoir cette philosophie en tête lorsque l’on se prépare à la compétition.  Beaucoup de joueurs négligent les petits coups de raquette qui permettent de finir  et laissent filer bêtement des points, des jeux et des matchs à leur portée. Quand vous avancez vers le filet sur une balle trop courte de votre adversaire, vous gagnerez plus facilement le point en effectuant un petit chop court-croisé, qu’en tentant de ré accélérer la balle.

    jeux dans les carrés de services

    jouez dans les carrés de services ©Titem

    En parallèle de votre entraînement aux frappes de fond de court, passez un moment à disputer des matchs dans les carrés de service,  en imposant parfois le chop comme obligatoire. Démarrez des points, la balle posée sur le filet, en laissant le hasard choisir le joueur qui touchera la balle le premier.  Ce genre de jeux vous préparera aux situations de match où le petit coup de patte est votre plus sûr allié et vous fera gagner un grand nombre de point.  Rafael Nadal, que beaucoup d’observateurs ont tendance à cataloguer comme une brute décérébré excelle dans ce genre de petit coup subtil. Il entraîne beaucoup la souplesse de sa main gauche et ne comptez pas sur lui pour rater une contre-amortie,  par exemple.

    Jouer dans les carrés de service est aussi un excellent moyen de cultiver l’aspect ludique du jeu de tennis. C’est en cultivant cet aspect du jeu que vous maintiendrez une motivation sur la durée.

    « Devenir adulte, écrivait Nietzsche, c’est redécouvrir le sérieux d’un enfant qui joue. »

  5. Apprenez à respirez.

    Quand vous êtes trop stressé par votre match : respirez

    Quand vous êtes contracté sur le court : soufflez bien fort en contractant encore plus vos muscles.  En inspirant vous vous décontracterez.

    Quand vous avez du mal à vous concentrer : focalisez-vous sur votre respiration.

    Quand vous chercher le relâchement inspirez à la préparation et soufflez à  la frappe

    Quand vous êtes fatigué : respirez

    Quand j’étais jeune,  il y avait un slogan du ministère de la santé qui disait «le souffle c’est la vie ».

    Rafael Nadal souffle à la frappe

    Rafael Nadal gonfle un ballon imaginaire ©mirsasha

    Je peux affirmer à présent qu’il n’y a pas de bon tennis sans respiration correcte. J’ai d’ailleurs appris des techniques respiratoires très efficaces  dans des activités annexes au tennis comme le théâtre, la danse contemporaine, le yoga et les arts martiaux (karaté, judo).

     

     

    Bien respirer  vous apporte l’énergie, le relâchement, le bien-être et vous permet de vous recentrer sur vous-même.

    Entraînez-vous à respirer et vous progresserez.

     

     

     

    Si je devais vous donner un sixième tuyau, ce serait celui de vous abonner à mon blog, à commenter mes articles ou à me soumettre des sujets. Je vais d’ailleurs vous mettre à contribution par une question  auquel vous pourrez répondre à votre tour dans les commentaires.

    A votre avis, quels sont les 5 meilleurs tuyaux que vous donneriez à un joueur ou une joueuse afin qu’il s’améliore ?

    Merci pour vos réponses

Cet article participe à l’évènement inter-blogueurs « Echanges de compétences » organisé par le blog Copywriting Pratique. Si vous avez lu cet article, à combien l’évalueriez-vous sur 5 ? Cliquez sur la note de votre choix : 0 – 1 – 2 – 3 – 4 – 5

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Posté par Vincent

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18 commentaires
  1. BILLAUT Marc 13 mai 2012 at 10 h 43 min - Répondre

    Bonjour Vincent,

    La qualité de tes articles et la passion que tu véhicules est communicative.
    Concernant ta question :  » quels sont les 5 meilleurs tuyaux que vous donneriez à un joueur ou une joueuse afin qu’il s’améliore ?  »
    1 Je lui glisserais ma devise :  » R. A. S. Respirer Avancer Sourire ! ©mb
    2 J’évoquerais les mots : plaisir, travail, persévérance, efforts, relâchement, passion, humour, observation, objectifs, dépassement de soi, rêve…
    3 j’inciterais la pratique du jeu de double et recommanderais au joueur(se) de venir parfois dans son club sans avoir forcément réservé afin d’y rencontrer de nouveaux partenaires.
    4 Je lui recommanderais de voyager pour s’ouvrir aux autres cultures, aux autres styles de jeu et si possible de pratiquer le jeu sur gazon et sur terre battue (plus facile en France) pour découvrir le  » real tennis « .
    5 Et enfin, comme toi, je l’obligerais à s’inscrire à ton blog pour y découvrir le tennis traité sous un angle pédagogique par un passionné de la petite balle jaune, intarissable sur le sujet !

    Bravo Vincent pour ton travail qui donne à beaucoup des pistes pour améliorer le jeu mais aussi leur attitude sur le court.

    Sportivement.

    Marc

    • Vincent Bonnin 13 mai 2012 at 23 h 34 min - Répondre

      Merci Marc pour ta participation,

      1 Ta devise est excellente, je vais tâcher de me répéter ces 3 lettres R.A.S, lors de mon prochain match

      2 Remplacer tout son vocabulaire négatif par des mots positifs qui nous grandissent, nous remplissent d’énergie et nous poussent à l’action. C’est le départ de belles et grandes aventures.

      3 Tu as entièrement raison, ceux qui ne pratiquent pas le double passent à côté d’un jeu passionnant.

      http://blog-tennis-concept.com/quatre-bonnes-raisons-de-jouer-en-double-au-tennis/

      4 Dévellopper sa culture tennis, en jouant sur des terrain inconnus permet en effet à tout joueur de s’enrichir.

      5 Merci du compliment. Passionné je le suis, intéressant j’essaye de l’être, complet je compte bien y arriver à l’aide de contributeurs de qualité comme tu peux l’être.

      merci encore et longue vie à tenniscoach44

  2. BECQ 14 mai 2012 at 12 h 56 min - Répondre

    Bonjour Vincent,
    Merci de ton travail qui, à nouveau, est intéressant et constructif (instructif !)
    Je suis d’accord avec Marc, à qui je donne le bonjour en passant, et sa devise.
    Personnellement j’ai appelé ça : « je respire, je souffle, … Soleil », ..; cela revient au même.
    … j’aurais mis cette devise en premier, .. elle aide et permet de déclencher les autres, +++++ !
    Merci Vincent pour ton mot sympa dans ton article,
    A noter que l’instant présent est tellement important et qu’il est entendu, dans cette devise, d’ETRE dans le calme de la « présence », de trouver la PAIX intérieure.
    Donc je rejoins tous les friands des techniques de relaxation qui apportent PLAISIR D’ETRE sur et en dehors du terrain, cela est pour moi essentiel et primordial.
    Bien sûr, en joueuse ou joueur, j’agis sur de nombreux domaines dans mon sport, ma vie, mon entreprise, … comme j’en parle dans mon blog (merci encore Vincent !!)
    Je ne peux pas terminer ce commentaire sans saluer notre Roger FEDERER (que tu aimes aussi beaucoup, je suis sûr que, toi aussi, tu aurais aimé être à Madrid pour le voir !), …. magnifique performance à Madrid, ce dimanche 13 mai, … QUEL joueur, … un exemple à suivre !
    Plein de SOLEIL à toi, Vincent et à TOUS, belle journée
    Avec toute mon Amitié, Guy-François

  3. BECQ 14 mai 2012 at 13 h 02 min - Répondre

    … et puisque j’y suis, … je voulais rajouter et citer Sébastien LOEB qui apporte cette grande « Classe », au sport et à la vie, … apportant une attitude et des valeurs (simplicité oblige !)
    « Je respire, je souffle, … SOLEIL »

  4. Vincent Bonnin 4 juin 2012 at 19 h 55 min - Répondre

    Merci Pit pour ce témoignage,

    Les muscles du dos, la ceinture abdominale ainsi que les disques de la colonne vertébrale sont des zones du corps à soigner tout particulièrement quand on joue au tennis de manière un tant soit peu intensive.
    Paradoxalement, j’ai eu la chance d’avoir eu mal au dos assez jeune. Cela m’a obligé à faire des exercices de musculation et d’étirement très régulièrement. Aujourd’hui je connais suffisamment mon dos pour savoir ce qui est le meilleur pour lui.
    Un problème de dos s’il est pris au sérieux suffisamment tôt peut se régler très efficacement. N’hésitez pas à consulter des spécialistes, médecins, osthéopates… et à pratiquer des activités préventives comme la musculation encadrée, le yoga ou la relaxation.

  5. rico 16 juin 2013 at 20 h 53 min - Répondre

    bonjour,
    pour moi à mon modeste niveau je dirais:
    1/ savoir apprécier le bonheur de pratiquer son sport préféré, se relâcher
    2/ respirer et avoir conscience de le faire
    3/ avancer
    4/ ne jamais désespérer: le mental est 50% de ce sport donc 50% de chance de gagner en plus…ou en moins
    5/ mettre en place une tactique …..et une de secours

    • Vincent Bonnin 23 juin 2013 at 21 h 43 min - Répondre

      Merci Rico pour ta participation,

      Pour appuyer ta proposition numéro 4 sur le mental, j’ajouterais que peu de joueur de tennis ont conscience qu’ils peuvent muscler leur mental. La plupart pensent que le mental : soit ont l’a, soit on ne l’a pas et donc qu’il est inutile de le travailler.
      Rien de plus faux, il est toujours possible d’augmenter sa capacité à se concentrer, à se battre du premier au dernier point, à croire davantage en soi etc…

      Et enfin à propos de ta proposition 5 sur la tactique, Brad Gilbert (ex entraineur Andre Agassi, Andy Roddick et d’Andy Murray) affirme dans son livre Winning Ugly :

      « Il vaut toujours mieux avoir un mauvais plan que pas de plan du tout. Avec un mauvais plan, on peut toujours en faire un meilleur et c’est avec des meilleurs plans que l’on gagne ses matchs »

      Vincent

  6. rico 16 juin 2013 at 20 h 54 min - Répondre

    j’oubliais:
    merci pour ce super blog, je me régale

    • Vincent Bonnin 23 juin 2013 at 21 h 45 min - Répondre

      Voila le genre de commentaire qui me fait très plaisir !

  7. Sadok 14 août 2013 at 16 h 50 min - Répondre

    Article Intéressant…
    Je souhaite savoir quel sont les chances pour un joueur de 36 ans qui a délaissé ce sport à l’âge de 14 ans mais qui retrouve soudainement les bons geste pour un jeu intéressant et surtout une nette progression d’une séance à l’autre?
    Est ce que ce joueur peut aller loin sur le plan professionnel?
    Aussi une question liée sur le pal physique : est ce qu’un joueur qui a une base sportive jusqu’à 20 ans et qui reste sans sport professionnel pendant 15 ans a plus de chances pour rester en état physique supérieur jusqu’à l’age de 42 ans par exemple?
    Merci

    • Vincent Bonnin 16 août 2013 at 23 h 10 min - Répondre

      Bonjour Sadok,

      Un joueur qui a un passé sportif bien rempli (tennis ou autre) à de très bonne chance de bien figurer sur les terrains de tennis. Il suffit d’y croire et de savoir adapter le répertoire moteur acquis dans sa jeunesse à la gestuelle du tennis dans laquelle on retrouve beaucoup de mouvements appris dans d’autres sports.

      Après, si on a excellé plus jeune dans un autre sport que le tennis (ou même dans le tennis), on doit avoir l’humilité de prendre des courts de tennis auprès d’un ou de plusieurs spécialistes pour vraiment atteindre un bon niveau (de seconde série française par exemple).

      Pour ta dernière question, sache qu’un joueur qui a atteint un bon niveau athlétique à l’âge de vingt ans et qui s’arrête par la suite pendant 15 ans peut retrouver rapidement une forme physique très supérieure à la moyenne.

      Le corps garde en effet en mémoire le souvenir de l’effort physique et pourra accompagner d’autant mieux la volonté de celui qui voudra le diriger vers son renforcement. L’ex-sportif part avec un avantage énorme sur celui qui n’a jamais fait de sport.

      Attention tout de même à reprendre l’entrainement physique de manière très progressive pour éviter tout risque de blessure.

      Vincent

  8. guillaud 21 août 2013 at 17 h 15 min - Répondre

    Merci pour cette très bonne analyse.
    J’attaque ma deuxième saison de tennis et j espère pouvoir mettre en pratique tous ces bons conseils et apprendre à me relâcher sur le court.
    Merci.
    Arnaud

    • Vincent Bonnin 21 août 2013 at 19 h 09 min - Répondre

      Bon courage à toi Arnaud pour ta deuxième saison de tennis.

      En ce qui concerne le relâchement, c’est une qualité que l’on doit rechercher tout au long de sa carrière de joueur.

      Vincent

  9. Olivier 9 avril 2015 at 12 h 39 min - Répondre

    Bonjour Vincent,

    Après de nombreuses lectures sur ton blog, voici mon premier commentaire.
    Tout d’abord, merci et félicitations pour ce site qui regorge d’informations pour toujours mieux appréhender notre passion pour ce sport.

    J’ai redémarré le tennis à 29 ans la saison dernière. Cette année, je suis classé 30/3, je vais passer 30/1 au classement intermédiaire, avec un objectif à 30 en fin de saison.

    J’ai un jeu plutôt axé sur l’attaque en fond et à mi-court avec des coups liftés ou recouverts, longs, puissants mais peu risqués pour déborder l’adversaire et obtenir des balles de finition.
    Dernièrement, je me suis fait la remarque que le facteur le plus limitant dans mon jeu et qui m’offrirait une belle marge de progression était le physique.
    En effet, je pense avoir un jeu assez gourmand en énergie et, à la moindre baisse de régime, mon jeu de jambes devient plus laborieux, la précision s’envole et les points gagnants se transforment en fautes directes.

    Depuis deux semaines, j’ai donc rajouté un peu de travail d’endurance à vélo et un peu de corde à sauter.
    J’en arrive à mes questions car l’entrainement au trampoline m’intéresse : est-ce que cela t’a fait gagner en vitesse de jambes et explosivité ? Aurais-tu quelques exercices progressifs au trampoline pour travailler le jeu de jambes ?

    Merci et bonne journée.

    • Vincent Bonnin 12 avril 2015 at 16 h 50 min - Répondre

      Bonjour Olivier,

      Merci pour ton commentaire et bravo pour la réflexion que tu as su faire au niveau de ton jeu.
      Si ton tennis est bien en place et que tu as une idée claire de ton identité de jeu (ce qui semble le cas), il est temps, en effet, de chercher à mettre un peu d’intensité dans tout ça en travaillant ton physique.

      Quand j’ai repris le tennis un de mes amis coach m’a conseillé d’acheter un mini-trampoline ainsi qu’un medecine ball de 2 kg. Je n’ai pas encore eu le temps de me pencher sur la question. J’utilise le trampoline comme une alternative à la corde à sauter (car plus doux pour les mollets) en préambule de mes séances de renforcement musculaire. Une centaine de sauts à pied joint à chaque fois. Comme la corde à sauter, cela fait travailler la vitesse de réaction des jambes. Je n’ai malheureusement pas d’autres exercices à te proposer pour l’instant. Ce sera cependant déjà très bon pour ton tennis et ta santé!

      Bon courage

      Vincent

      • Olivier 16 avril 2015 at 10 h 43 min - Répondre

        Bonjour Vincent,

        Merci pour ta réponse.
        J’essaierai de tester le mini-trampoline
        Tu as bien pointé l’objectif que je recherche : gagner en intensité physique devrait me permettre d’accroitre l’intensité dans mon jeu.
        C’est à l’heure actuelle, le point qui me fait le plus défaut pour être plus précis dans mon placement/déplacement (donc potentiellement plus d’intensité dans les coups) et plus « coriace » sur la durée d’un match face à des joueurs de niveau début de 3e série (15/5 – 15/4).
        Et du coup, c’est le point sur lequel j’ai la plus grosse marge de progression.

        Les objectifs successifs, qu’ils soient physiques, techniques, tactiques, relâchement, mental, précision, ne manquent pas au tennis … Ils sont tellement nombreux que les résultats concrets sont même parfois là où ne les attendait pas.
        C’est une découverte de nouvelles sensations permanente. Et c’est pourquoi j’adore ce sport …

        Bonne journée.

        Olivier

  10. Tennisman de merde 2 mars 2017 at 15 h 13 min - Répondre

    Salut Vincent,

    Encore un très bel article ! Pour ma part je donnerai un seul conseil : accepte la faute, sache prendre du recul par rapport à tes échecs et même à tes défaites, ça arrive même à Federer. A chacun sa méthode pour ça. Moi j’ai choisi d’en rire, l’auto-dérision, ça me fait du bien sur le terrain.

    Bravo encore !

    Tennisman de m…

    • Vincent Bonnin 2 mars 2017 at 23 h 32 min - Répondre

      Salut Tennisman,

      Prendre du recul est effectivement nécessaire et pas seulement quand on perd. En fait, sortir du schéma binaire gagnant/perdant permet une analyse plus fine de sa performance, ainsi que des progrès plus probants.

      merci pour ton commentaire et bon tennis

      Vincent

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